En matière de transports, le président Emmanuel Macron et son Premier ministre, Édouard Philippe, ont fait le choix de marcher dans les traces de leurs prédécesseurs, en nommant une ministre des Transports rattachée au ministre de la Transition écologique et solidaire. Une continuité qui se matérialise aussi dans les attributions des intéressés. Les décrets parus au Journal Officiel du 25 mai reflètent un périmètre d’action quasiment identiques à leurs prédécesseurs, tant pour Nicolas Hulot que pour Élisabeth Borne. Seul le secteur de la pêche quitte le giron de ce ministère pour rejoindre celui de l’agriculture. La composition des cabinets ministériels n’a en revanche pas encore été officialisée. On connaît seulement le nom du directeur de cabinet d’Élisabeth Borne : Marc Papinutti. Directeur général de Voies Navigables de France (VNF) depuis juillet 2010 et récemment nommé à la présidence du directoire de la nouvelle Société du Canal Seine-Nord Europe, Marc Papinutti connaît aussi le secteur des transports pour avoir été conseiller technique intermodalité et transports terrestres au cabinet du ministre entre juin 2007 et juillet 2008, puis directeur des infrastructures de transports de juillet 2008 à juillet 2010.
En revanche, la composition du cabinet du Premier ministre a été publiée au JO du 27 mai. C’est Damien Cazé qui aura en charge les dossiers transports, en tant que conseiller écologie, transports, énergie, logement et agriculture.
Avec une prévision de 3 650 collaborateurs susceptibles d’être recrutés en 2017 (+ 5 % en un an), le marché de l’emploi « cadre » reprend des couleurs dans le secteur transport-logistique. Si elle se confirme, cette évolution confirmerait une reprise amorcée en 2016, après deux années consécutives de baisse, note le baromètre APEC/AFT (mai 2017). Toutefois les entreprises interrogées restent plus prudentes que celles du reste de l’économie. Plus du tiers des intentions de recrutement concerne les services techniques (achats, qualité, maintenance, logistique, sécurité).