Un PSE chasse l’autre. Deux ans après avoir supprimé plus de 400 emplois, la direction de Gefco France a annoncé aux instances représentatives, le 4 mai, la mise en place d’un nouveau PSE. Celui-ci porte sur la suppression de 301 postes (conducteurs, caristes, personnel administratif) au sein de l’activité OVL (messagerie). Le plan de restructuration prévoit également la fermeture du site de Survilliers (95), lequel perdrait près d’un million d’euros par an, selon Michel Le Breton, délégué syndical central FO/UNCP dans l’entreprise, ex-filiale de PSA. Ce site, stratégique, emploie une centaine de salariés. Il est en prise directe avec PSA. Plusieurs options semblent prévaloir : une fermeture pure et simple, une fermeture avec le transfert (minime) d’une partie du personnel sur un autre site (réduit en termes de surface) dans la même ville, ou alors le transfert d’une partie (minime là aussi) du personnel sur le site de Poissy (78), qui héberge une usine PSA. La direction de Gefco France a annoncé, en outre, la fermeture de 7 agences dans l’Hexagone, parmi lesquelles celles de Tours, Nice et Metz.
La filiale française du groupe passé sous pavillon russe (RZD) entend, en fait, poursuivre son désengagement de la petite messagerie (– 30 kg), pour privilégier l’affrètement, et se concentrer sur le lot et le demi-lot. Selon Michel Le Breton, l’activité messagerie France aurait généré, en 2016, des pertes de 16 M€. Le syndicat FO de Gefco demande une réduction du nombre des licenciés ainsi que de bonnes mesures d’accompagnement pour les salariés qui devront quitter l’entreprise. Un prochain CCE est prévu le 7 juin.
Le baromètre 2017 réalisé par Rhexis, société d’externalisation de la gestion de la formation professionnelle, révèle que les responsables formation anticipent un renforcement du rôle de la fonction formation. Un quart des responsables interrogés affirme augmenter leur budget formation cette année, soit 9 points de plus qu’en 2016. Parmi les entreprises de moins de 1 000 salariés, ce sont 30 % d’entre elles qui envisagent un budget à la hausse. Selon Alain Ragot, le directeur associé de Rhexis, le contexte est porteur pour la fonction car « le développement et l’actualisation des compétences sont de plus en plus perçus comme avantages différeciants pour la performance ». Un résultat positif de la réforme de 2014
Au premier trimestre 2017, les prix de transport européens ont baissé de 9 % (indice 86.0) par rapport au trimestre précédent. C’est ce que la 38e édition de l’Indicateur du Marché du Transport (IMT) de Transporeon et Capgemini Consulting vient de révéler. « Les prix étaient à peine plus élevés que ceux pratiqués au milieu de la crise économique au premier trimestre 2009. Sachant que l’indice diesel est actuellement près de 40 % plus élevé qu’au premier trimestre 2009, indique dans un communiqué Erik van Dort, Supply Chain Director chez Capgemini, les prix proposés furent par conséquent bien plus bas ». Petite consolation avec les volumes : même si l’indice des flux commerciaux européens recule de 1,5 % au premier trimestre 2017, il reste élevé par rapport aux années précédentes.