Financer les infrastructures après l’abandon de l’écotaxe

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« Sur le plan institutionnel, il faut se donner quelques moyens avec un ministère de plein exercice qui s’intéresse aux transports, à la logistique et aux infrastructures » déclarait le député socialiste Arnaud Leroy, membre de l’équipe d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. C’est chose faite avec la nomination d’Elisabeth Borne, laquelle hérite d’un ministère de plein exercice alors qu’Alain Vidalies était cantonné à un secrétariat d’État. L’ancienne présidente de la RATP, directrice de cabinet de Ségolène Royal (2014-2015) a un ministre de tutelle d’envergure : Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire. Belle prise de guerre pour Emmanuel Macron d’autant qu’il occupe de facto le rang de numéro deux dans l’ordre protocolaire gouvernemental. Personnalité préférée des Français, l’ex-animateur de TF1 a franchi le Rubicon pour aborder deux dossiers incontournables qui vont revenir sur le devant de la scène dans les prochains mois. Le rapprochement de la fiscalité entre l’essence et le gazole d’une part et le financement des infrastructures d’autre part. Apôtre d’un changement de paradigme sociétal, Nicolas Hulot milite, depuis le pacte écologique qu’il avait initié pendant la présidentielle de 2007, en faveur d’une écotaxe poids lourd. Depuis le 17 mai à 15 heures, les vacances de Monsieur Hulot sont terminées !

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