Emmanuel Macron l’a beaucoup martelé pendant sa campagne pour la présidentielle : l’Union européenne n’est pas une menace, c’est le meilleur rempart contre les désordres de la globalisation. Ce n’est pas un hasard s’il s’est envolé pour Berlin le 15 mai afin de s’entretenir avec la chancelière allemande Angela Merkel pour un dîner officiel. Le fondateur du mouvement la République en marche (LREM) veut redonner une nouvelle impulsion au couple franco-allemand. « L’Europe dont nous avons besoin sera refondée et relancée » a-t-il déclaré. En conséquence, il souhaite faire avancer au plus vite la révision de la directive sur les travailleurs détachés, devenue en France un symbole décrié du dumping social dans le transport. Encore faut-il traduire en acte l’Europe sociale que le président de la Commission Jean-Claude Juncker et les eurodéputés appellent de leurs vœux.
Événement
Cap sur la révision de la directive détachement
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