Nicolas Olano a démarré en 1975 dans les produits de la mer, avec un camion, sur le port de Saint-Jean-de-Luz. 42 ans plus tard, il continue d’investir dans cette filière, qui fait partie du secteur de la température dirigée. Son groupe, qu’il codirige avec Sandra et Jean-Michel Olano, a racheté la société Amantini Logistica, active à Cesena (Italie) et à Vilamalla (Espagne). Elle génère près 12 M€ de chiffre d’affaires et traite plus de 20 000 tonnes, sur des flux pendulaires entre l’Espagne et l’Italie. « L’achat de cette société conforte notre position de leader sur la Péninsule Ibérique », précise le groupe qui revendique, dans la marée, un chiffre d’affaires de 70 M€ et 300 000 tonnes de transport et de logistique. Olano ambitionne les 100 M€ de revenus d’ici à deux ans, soit plus de 400 000 tonnes de produits distribués par an. Il est, par ailleurs, associé au réseau européen SeaFoodways, en lien avec le groupe Stef (75), Express Marée (11), Kotra (Pays-Bas), O’Toole (Irlande), Med Frigo (Grèce)… Rappelons que le groupe Olano (300 M€ de revenu consolidé et 1 800 salariés) opère dans quatre filières de la chaîne du froid : les produits de la mer (22 % du CA) ; le surgelé (40 %) ; les produits frais (23 %) et la viande (10 %). Cette approche par filière va de pair avec une expansion géographique, marquée en Europe du sud (Espagne, Portugal et Italie). En Espagne, Olano a multiplié les acquisitions durant ces trois dernières années, autour de Madrid, en Galicie, en Andalousie et en Catalogne. En France, le dernier rachat date de décembre 2016 avec celui des Transports Galvaing Frères, à Cournon d’Auvergne (63).
Ces croissances externes font partie du business plan 2020, présenté en août 2016, visant les 500 M€ de CA et 1 500 véhicules en propre (L’OT 2863).
Depuis ses débuts, le 25 juillet 1994, le service de Navette Camion à bord du Shuttle Freight d’Eurotunnel a accueilli plus de 25 millions de poids lourds. C’est un véhicule de l’expressiste UPS qui a marqué ce passage le 17 mars dernier. Chaque jour, près d’un million de colis liés à l’e-économie et livrés par le biais de la messagerie express transitent par le Tunnel, selon le cabinet d’audit EY.