Alexia Narvor : Tout le monde parle de logistique 4.0 sans qu’une définition précise n’en soit donnée. D’où notre tentative de déterminer la place effective des nouvelles technologies numériques dans le transport et la logistique. Dans ce cas précis, notre démarche est axée sur les responsables logistiques chez les chargeurs dont nous souhaitons connaître le degré de digitalisation.
A. N. : Un questionnaire, traité de manière anonyme et gratuitement, leur est soumis qui comprend 38 questions et porte sur huit axes relatifs aux transports routiers (achats, échanges de données, environnement…). À partir de leurs réponses, une sorte de note moyenne en pourcentage de digitalisation est calculée. Elle s’accompagne d’un graphique en forme de toile d’araignée qui permet de visualiser ses points forts et ses points faibles, ainsi que de recommandations pour diriger ses efforts. L’expéditeur pourra ainsi voir dans quels domaines orienter ses investissements.
A. N. : Une fois leurs données en main, les entreprises peuvent comparer leur score avec ceux d’autres sociétés de taille similaire exerçant dans d’autres secteurs d’activité et dans d’autres pays. Le lancement de l’application, qui a été traduite en plusieurs langues, est intervenu en janvier dernier en France, soit deux mois après l’Allemagne. Elle est également disponible en Italie, Benelux, Angleterre.