Échanges de vifs propos, lors de la réunion du comité de pilotage de la charte en faveur d’une logistique urbaine durable à Paris, le 6 janvier dernier. Pour Jean-Louis Missika, adjoint à la Maire de Paris, chargé de l’urbanisme et de l’attractivité, les transporteurs ne prennent pas suffisamment à cœur l’objectif d’éradiquer le diesel d’ici 2020. Le président du Gatmarif (Groupement des activités de transport et de manutention de la région Ile-de-France), Jean Depraeter, réfute la critique et rétorque : « Est-ce la faute des transporteurs si les moyens ne suivent pas ? Que sont devenus les engagements pris par la Mairie de Paris à la fin 2013 ? La capitale n’accueille aucune station publique d’avitaillement en gaz alors que l’Association française du GNV prévoit une vingtaine de stations de proximité ». Leur mise en place implique l’octroi d’aides financières et la mise à disposition de foncier, souligne Jean-François Lintanff, délégué régional de TLF, sachant qu’une station nécessite environ 2 500 m2 . Par ailleurs, soutient le président du Gatmarif, « l’offre des constructeurs en véhicules électriques de 10 à 15 m3 ne se développe pas ». La déléguée régionale de la FNTR, Elisabeth Charrier, confirme la difficulté à progresser : « Hormis la réalisation d’études, la création de l’offre belib’pour les commerçants en compte propre, la mise en place de bornes de recharge en électricité sur la voirie inadaptées aux flottes professionnelles, quasiment aucune des recommandations exprimées par le groupe de travail mis en place à la fin 2014 n’a été suivie d’effets ». Pour autant, Transalliance, XPO Logistics, FM Logistic, Schenker France SAS viennent de signer la charte, aux côtés des sociétés Indigo (parcs de stationnement), l’enseigne Metro et TFF (transporteurs fluviaux). Au total, la démarche rassemble 90 partenaires.
c’est le nombre de réunions tenues en 3 ans par les 19 groupes de travail mis en place dans le cadre de la charte.
Avec un taux de participation qui devrait osciller entre 7 et 8 % (le taux définitif sera connu dans quelques jours), les élections professionnelles dans les TPE de moins de 11 personnes ont fait un flop. Il y a quatre ans, 10,4 % des salariés avaient participé au scrutin. Pour les 4,5 millions de salariés concernés, il s’agissait pourtant de désigner des conseillers prud’homaux et ceux des futures commissions paritaires régionales qui, à partir de juillet 2017, représenteront les salariés (et les employeurs). Les élections doivent également contribuer au calcul de la représentativité au niveau interprofessionnel national des grands syndicats. Les résultats seront publiés le 3 février.