Lors du conseil des ministres du 10 décembre, le gouvernement a annoncé l’ouverture de la prime à la conversion aux véhicules utilitaires légers, à compter de 2017, prime jusqu’alors réservée aux voitures particulières (depuis avril 2015). Elle a été fixée à 10 000 euros pour l’achat d’un VUL électrique et la mise au rebut d’un véhicule diesel de plus de dix ans. Les pouvoirs publics entendent favoriser le « renouvellement du parc chez les professionnels », sous la pression des pics de pollution aux particules enregistrés depuis le 30 novembre. Les décrets sont attendus pour une application dès le 1er janvier 2017 et devraient être opérants dans les agglomérations. « En expansion, les certificats Crit’air permettent de favoriser les véhicules les moins polluants. Les élus et les préfets pourront les rendre obligatoires dans les zones couvertes par un plan de protection de l’atmosphère et dans les futures zones à circulation restreinte », souligne le CDKL (Club du dernier kilomètre de livraison). La mesure devrait doper le commerce des VUL électriques. Depuis le début 2016, le segment a progressé de 31 % avec 4628 utilitaires électriques livrés contre 3524 en 2015 sur la même période (de janvier à octobre). Les modèles les plus en vue sont le Renault Kangoo ZE, le Ligier Pulse 4, le Nissan e-NV200, le Renault ZOE, le Peugeot Partner et le Goupil G3. Rappelons que marché global en France (essence, diesel, électriques, hybrides…) a immatriculé 310 000 VUL neufs en 2015. Celui du VUL d’occasion représente 706 000 unités. À plus de 90 % ce sont des achats de type « professionnel », traités comme des investissements en matériel de transport, pour la grande majorité utilisés en compte propre.
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Un bonus de 10 000 € en 2017
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