Le simulateur de conduite au cœur de la formation

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La sécurité routière et les conditions de formation des conducteurs restent un enjeu majeur pour toutes les entreprises de transport. C’est ce qu’a pu observer et comprendre in situ Éric Jalon, préfet de la Charente-Maritime, en visite dans les locaux du groupe Hautier, à La Rochelle, le 25 novembre. À cette occasion, un simulateur de conduite poids lourd, mis à disposition par la société Consoptima (64), a été testé. « Il était important de sensibiliser le préfet à cette cause et de lui montrer les investissements réalisés, avec de nouveaux outils au service de programmes de formation complets », souligne Thierry Hautier, président du groupe, Transporteur de l’Année 2016 et président de la CCI de La Rochelle. Ce simulateur, ici agréé FIMO/FCO (ce qui n’est pas le cas de tous), permet de passer quatre à six conducteurs par jour. Il est loué à la semaine, avec ou sans moniteur. « Avec cet équipement, nous sommes aussi dans la prévention des risques. Il doit apprendre à anticiper toute sorte d’impondérables sur la route », note le dirigeant rochelais, dont le kilométrage total annuel des 360 conducteurs avoisine 10 millions (40 % en matières dangereuses). Pendant cette visite, le représentant de l’État a pu s’entretenir avec plusieurs chefs d’entreprises, dont Philippe Premat (Premat Invest.), Carole Dupessey (groupe Dupessey), Jean-Jacques Le Calvez (groupe Le Calvez), Jean Ducros (Transports H. Ducros), Frédéric Charbon (groupe Rave), Patrick Mendy (Transports P. Mendy), Pierre Bouquerod (Transports P. Bouquerod), Patrick Girard (JP Home), Huguette Ambroise (Ambroise Bouvier)… tous membres du Jury du Transporteur de l’Année. « Beaucoup d’entre nous investissent au-delà de l’obligation légale du 1,6 % en termes de budget de formation. Dans mon entreprise, c’est 4 % », a souligné Philippe Premat. Parmi les sujets abordés avec le préfet, celui de la dénonciation par l’employeur des contrevenants (L’OT 2851) a été animé, en référence à la loi de modernisation de la Justice du XXIè siècle adoptée le 12 octobre. Elle doit donner la possibilité à certains employeurs de connaître la validité du permis de conduire des salariés. « Cela va dans le bon sens car le permis de conduire, c’est un outil de travail, a rappelé l’un des dirigeants présents. Malheureusement pour nos conducteurs, il est plus facile de perdre 12 points quand on fait 120 000 km par an que 10 000 km ».

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