Les nouveautés du transport en vrac

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Qu’ils soient solides ou liquides, les produits en vrac posent problème au chargement ou au déchargement. Et aussi pendant le transport lorsqu’il faut maintenir leur température. Panorama des dernières solutions.
Bennes basculantes

Pour le transport de l’asphalte vers les chantiers de construction ou de réfection de routes, la réglementation allemande exige des bennes calorifugées, équipées de bâches isolantes et munies d’un dispositif de contrôle de la température du produit. Un relevé est effectué toutes les minutes en 5 points (les 4 angles et le fond de la benne) et transmis au destinataire par internet en même temps que la position GPS du véhicule. Le transport de céréales est aussi un domaine pour les benniers avec une recherche poussée de charge utile.

Benne Schmitz SKI Solid avec nouveau système d’isolation qui permet de récupérer 200 kg de charge utile (l’isolation ne pèse plus “que 300 kg”) et une nouvelle conception du plancher. Sur les côtés de la benne on distingue les deux prises de température. La transmission des données s’effectue en temps réel vers les responsables du chantier.

Fliegl

Fliegl présentait une benne en aluminium sur un châssis acier d’un poids total de 4 400 kg. Châssis en acier HLE de 6 mm, resserré sur l’avant autour de la base du vérin.

Schmitz cargobull

Benne céréalière Schmitz de volume 50 m3 et longueur nominale 9,60 m. Le centre de gravité de la charge a été abaissé par un « décrochage » du châssis au niveau des béquilles et une exécution particulière du fond de la benne.

À l’avant, la largeur du châssis se réduit jusqu’au point d’appui du vérin de basculement. Le gain en hauteur est de 15 cm dont 10 cm sont pris sur la structure du fond de benne.

Benalu

Hanovre était pour Benalu l’occasion de lancer en Allemagne la benne légère volumineuse Bulkliner S apparue à Solutrans. Les parois latérales sont constituées de profilés horizontaux creux d’épaisseur dégressive. Les cotes minimums (2,5 mm pour les profilés du bas, 1,5 mm pour ceux du haut) correspondent à la benne la plus légère : 5 240 kg pour un volume de 51,5 m3, destinée à des activités agraires (ex : céréales).

D’autres épaisseurs sont prévues : 4 mm/1,5 mm pour des terres sableuses ; 6 mm/4 mm pour une benne polyvalente, avec un fond en 10 mm. Le profilé le plus bas a un angle inférieur arrondi coté plancher. Benalu propose également des systèmes qui maintiennent constante la pression de gonflage des pneumatiques, sur les essieux Jost et SAF.

Benne Benalu Optiliner grand volume avec un débâchage à ouverture manuelle.

La benne Benalu BulkLiner S a perdu encore du poids grâce à des parois dont les profilés s’amincissent du bas vers le haut. Ce modèle de 51,5 m3 ne pèse que 5 240 kg. C’est le plus léger et il est destiné à l’agriculture. Le bâchage est l’Easy-Tarp (brevet Benalu) avec motorisation électrique.

Kögel

Semi-remorque benne Kögel pour asphalte, de capacité 24 m3. Le porte-à-faux arrière a été allongé de 170 mm pour être compatible avec un finisher. Sur ce modèle, la charge utile a été privilégiée : fond de benne en 5 mm, porte arrière en Hardox 450 de 4 mm, parois latérales en tôle d’acier S700 de 4 mm. Châssis « en pointe » sur la partie avant. Premier essieu relevable (contrôle du relevage possible par Smartphone). Option troisième essieu autovireur pour le marché français

Legras

Legras avait utilisé une partie du stand pour expliquer la technique de ses fonds mouvants, les différentes structures de lames et leur état de surface, les profilés utilisés et le joint longitudinal qui va éviter que le sable ne parvienne jusqu’aux patins de glissement. Ici un plancher à recouvrement. Les patins sont fixés sur les traverses à l’aide d’un cavalier et peuvent être remplacées au cours de la vie de la semi-remorque.

BENNES A FONDS MOUVANTS

Pour le transport de produits en vrac, lorsque la densité est relativement faible, les transporteurs choisissent le fond mouvant. Il existe différents types de lames constituant le plancher mouvant, en fonction des produits transportés et de leur caractère abrasif. Pour la même raison, les constructeurs soignent l’étanchéité pour protéger les patins de glissement des lames.

Les « dessous » d’une semi-remorque à fond mouvant Legras dans sa partie avant, au-delà des béquilles. Le châssis passe dans un four après avoir reçu la peinture (ici de couleur jaune). Le col de cygne du châssis est aminci pour gagner de la hauteur utile, et les traverses avant sont « traversées » par l’aile supérieure du longeron.

Knapen

Carrosserie à fond mouvant Knapen DuraFloor spécialement conçue pour les déchets (sable, verre, compost) et destinée au marché français. Les lames sont en acier inoxydable. Nouveautés également, les châssis sont soudés par des robots. La partie arrière sous la carrosserie est modulaire.

Citernes

Les constructeurs français de citernes étaient représentés cette année par Magyar et par Maisonneuve. Si le premier est un habitué de Hanovre, le second en est à sa deuxième participation et exposait des citernes vendues à des clients allemands. C’est le résultat d’une tournée de six mois de démonstration en collecte de lait, et du dynamisme des commerciaux.

Magyar

Citerne Magyar pour la collecte du lait, trois compartiments. Volume total 16 500 litres. La carrosserie est fabriquée chez Abo-Magyar. Système de pompage et de comptage (Bartec) type V80 conçu par Abo-Magyar pour la réglementation en vigueur en Allemagne. La pompe électrique est alimentée par une batterie. Le pompage s’effectue avec le moteur du véhicule à l’arrêt. Le camion porteur est un Man TGS 26.440 6x2/4 à 3e essieu dirigé. Il est équipé d’un crochet pour une remorque à deux essieux.

Le salon de Hanovre est l’occasion pour Magyar de rencontrer ses clients européens. Son stand est toujours très dense, avec des semi-remorques citernes pour l’industrie chimique et pour l’alimentaire, en général avec des calorifugeages et des systèmes de réchauffage. Cette année, Magyar avait même loué un 2e stand pour sa société Abo-Magyar spécialisée en Allemagne dans la collecte du lait, avec un comptage à l’aspiration. Rappelons qu’en France le comptage s’effectue avant chargement, dans un « tank à lait » à température stabilisée.

Semi-remorque citerne isotherme Magyar de 32 000 litres pour liquides alimentaires, à deux compartiments (25 000 et 7 000 litres). Système de chauffage Webasto Spheros avec pompe électrique – Maintien en température du contenu possible jusqu’à 95°. Filtre stérile.

Maisonneuve

Pour sa deuxième participation au Salon IAA de Hanovre, Maisonneuve présentait deux matériels pour la collecte et pour le transport du lait, aux couleurs des clients. Maisonneuve a un partenaire allemand, HLW, pour les armoires de mesurage. La citerne marquée Hermanns & Kreutz (à l’arrière-plan) fait partie d’une commande de 15 matériels destinés au transport du lait sur longue distance.

Un prix pour la D-Tec

L’originalité majeure de cette semi-remorque D-Tec équipée en citerne est la suspension des essieux VDL Weweler avec des coussins pneumatiques Firestone Air Damping Suspension qui combinent la suspension pneumatique et son amortissement. Peu d’informations techniques étaient disponibles mais on peut penser que la solution est intéressante car le jury des Trailers Awards, sans doute mieux informé, a décerné le deuxième prix dans la catégorie composants. Les arguments majeurs sont le coût d’entretien et le poids mort abaissé, ainsi que la qualité de la suspension quelle que soit la charge. La semi-remorque a également le premier et le troisième essieu sur une tourelle dont la rotation est dirigée par le décalage angulaire du tracteur.

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