Recrutements sur le circuit du Mans

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Les 8 et 9 octobre, le groupe Berto a profité des 24 Heures Camions du Mans pour approcher la population des chauffeurs. Profils visés : grue, frigo, toupie à béton, polyvalent… « Le Mans, c’est aussi un endroit où l’on vient recruter des conducteurs PL et SPL, hommes et femmes, souligne Berto (84). Nous sommes sûrs ici de rencontrer des professionnels passionnés et c’est ce que nous recherchons dans nos effectifs ». Le n° 1 français de la location avec conducteur a profité d’un événement qui a réuni 55 900 spectateurs selon l’Automobile Club de l’Ouest et FranceRoutes. De nombreux transporteurs ont également répondu présents : Premat, STAF, Galtier, Transports Bon, Jaltrans, Doumen… Les constructeurs motoristes (Renault Trucks, Volvo, Scania, Mercedes, Iveco…) ont profité de la fête pour mettre en avant leurs derniers modèles (le T Maxispace High Edition de Renault Trucks, le nouveau Scania S, le Strator d’Iveco, le Volvo FH16, la gamme Actros Mercedes…). Idem pour des fournisseurs, tels Aftral, AS24, B2PWeb, Profil +, Allopneus…, organisés pour accueillir maints visiteurs. Pour la start-up Convargo, nouvelle plateforme informatique mettant en relation transporteurs et chargeurs, les 24 Heures Camions ont également permis de faire du recrutement. En vue : les artisans transporteurs. « Nous avons expliqué notre concept, en rappelant que la commission de Convargo est uniquement facturée à l’expéditeur et que l’usage de tous les outils est gratuit pour le transporteur », notent Maxime Legardez et Nicolas Spisser, dirigeants de Convargo. Le site utilise les données GPS du smartphone du conducteur, la capacité du camion (surface au sol, hauteur, volume…) et les caractéristiques de la marchandise à charger (poids, dimensions…) pour y appliquer des algorithmes et… proposer des offres de fret adaptées et géolocalisées pour chaque transporteur. Les curieux n’ont pas manqué de venir s’informer en direct.

Ça bloque : pas de « carnet de cabotage » possible

Quid de la proposition faite par l’OTRE en faveur de la mise en oeuvre d’une obligation de déclaration dématérialisée préalable à toute opération de cabotage ? La question écrite a été posée par Alain Marc, sénateur de l’Aveyron (Les Républicains) en mai dernier. Il vient d’obtenir une réponse d’Alain Vidalies, secrétaire d’État chargé des Transports : « le Gouvernement français ne peut reprendre à son compte l’idée d’une déclaration obligatoire préalable des opérations de cabotage, dans la mesure où celle-ci ne figure pas au nombre des instruments de contrôle prévus dans la réglementation européenne de 2009 qui encadre le cabotage et qui interdit aux États membres d’imposer d’autres exigences que celles prévues par ledit réglement (art. 8, §4). »

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