Poursuivi pour délit d'entrave au fonctionnement du comité d'entreprise (CE) de GT Aquitaine, sa filiale de transport du gaz cédée à Charles André, le groupe GT (33) vient d'être relaxé par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Les juges ont déclaré irrecevable la demande de poursuite engagée par le secrétaire du CE et le délégué syndical Force Ouvrière. Ces derniers reprochaient à Eric Sarrat, P-dg du groupe GT, et Michel Sarrat, directeur général, de ne pas les avoir consultés dans les temps sur le projet de cession de GT Aquitaine. « Les membres du CE ont été informés le 5 mai alors que la vente est intervenue le 1er juin. Je remarque également que la majorité des représentants du personnel s'est désolidarisée de cette attaque », indique Eric Sarrat. Dans son jugement daté du 16 novembre, le tribunal correctionnel a condamné le CE de GT Aquitaine à verser 3 000 F de dommages et intérêts aux dirigeants de l'entreprise bordelaise. Le groupe GT (970 salariés) s'apprête à clôturer l'année sur CAd'environ 350 MF (408 MF en 1999). Ses activités de transport de gaz ont généré 60 MF sur l'exercice 1999 avec 150 salariés, tous repris par Charles André.
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Relaxe pour GT
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