Négociations en panne

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5 % la première année, 10 % la deuxième et 15 % la troisième, ce sont les pourcentages, calculés sur la base du Smic horaire (42,02 F), proposés aux organisations syndicales par la partie patronale, lors de la réunion de commission paritaire du 21 novembre, pour indemniser les heures de travail de nuit des conducteurs routiers. Une première avancée qui a essuyé un refus catégorique des syndicats. Ces derniers souhaitent unanimement obtenir une majoration, sur la base du taux horaire d'un conducteur routier au coefficient 150 M (48,13 F), de 50 % des heures travaillées la nuit. « Nous revendiquons une prime équivalente à 25 F/h, et ce pour l'ensemble des salariés du transport routier de marchandises (agents de maîtrise, cadres, employés et ouvriers) », indique Philippe Raimbault, de la Fédération CFTC des Transports. Les syndicats veulent également faire débuter la période nocturne (7 heures consécutives, soit 22 h/5 h, 23h/6h ou 24 h/7 h), à partir de 21 heures. De plus, ils ne veulent pas entendre parler de dérogation au plafonnement de la durée quotidienne du travail de nuit, fixée à 8 heures par le projet de loi en cours d'adoption en France. « C'est contraire à la philosophie d'une négociation de branche », avance Jean-Pierre Rémy, de la CFDT Branche Route.

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