« Toute hausse brutale de la fiscalité sur le gazole début 2003 est d'ores et déjà jugée insupportable, quelque soit le niveau de prix du produit et le change euro/dollar ». C'est ce qu'indique la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) dans un communiqué diffusé au lendemain de la décision de la Commission européenne de mettre fin, au 1er janvier 2003, aux dérogations accordées à certains Etats membres en matière de fiscalité sur le gazole (cf. L'OT 2099). Cette mesure concerne directement la France qui procède depuis 1999 à des remboursements d'une partie de la TIPP (Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers). Faisant écho à la FNTR qui demande à la France de continuer à agir en faveur d'un « vrai carburant utilitaire en Europe », l'UNOSTRA (Union Nationale des Organisations des Transporteurs Routiers Automobiles) a rappelé qu'elle est « farouchement attachée au carburant professionnel et qu'il appartient au gouvernement français d'en défendre le maintien et de respecter les engagements qu'il a pris sur la question de la fiscalité sur le gazole » en accusant Bruxelles de « brouiller les cartes ». TLF (Fédération des entreprises de transport et de logistique de France) a, de son côté, déclaré être « sûre d'une chose : entre l'enclume de la fiscalité minimale et les marteaux de l'amortisseur fiscal et de la fiscalité maximale, l'espace de la négociation, au niveau de chaque État, se restreint ».
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La profession fustige Bruxelles
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