Après la levée des blocages à Strasbourg, les sites de Lille, Créteil (94) et Gonesse (95) du groupe Heppner restaient paralysés, le 8 novembre, par un conflit social. Selon la CFDT, l'ensemble des personnels des agences de Créteil (100 personnes) et Lille (95 personnes) serait en grève contre la moitié pour Gonesse (110 personnes). « Moins de 5 % des salariés sont concernés par le mouvement social », annonçait, de son côté, la direction du messager. Les grévistes réclament la reprise des négociations salariales, interrompues en mai dernier. « La direction nous avait fait des promesses verbales qu'elle refuse aujourd'hui de tenir », explique Luc Brunner, délégué CFDT pour la région Ile-de-France. Les revendications portent tout à la fois sur les salaires, le versement de primes pour les chauffeurs et personnels de quai ainsi que sur les conditions de travail. Sur le site de Gonesse, un manutentionnaire a été légèrement blessé, le 7 novembre, au cours d'une altercation opposant des non grévistes et les membres d'un piquet de grève. La CFDT a aussitôt demandé l'ouverture de négociations, « pour que le conflit ne prenne pas une ampleur qui serait sans commune mesure avec les objectifs initiaux des salariés ».
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Trois sites bloqués
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