64 % à 66 % du capital sont repris par 4 ou 5 cadres dirigeants, 11 à 12 % par le personnel et 23 à 24 % par une société d'investissement. La transaction a été réalisée pour un « montant symbolique », précise un communiqué du vendeur, le groupe britannique Exel (23,5 MdF de CA). Celui-ci annonce qu'il apportera en outre quelque 90 millions de francs pour alimenter le fonds de roulement d'Exel Froid France. De quoi redonner un peu de souffle à cette entreprise dont les pertes d'exploitation devraient friser les 80 MF en 2000 pour un chiffre d'affaires de 1,1 MdF. Ces difficultés financières ont influencé la décision du groupe britannique dont les activités de messagerie frigorifique n'ont, en outre, plus l'heur de faire partie de son coeur de métier de « prestataire logistique global ». « Cette transaction va nous permettre de nous concentrer sur nos activités françaises bénéficiaires et de continuer le développement d'activités logistiques nouvelles et stratégiques en Europe », indique John Allan, directeur général du groupe Exel.
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Contrôlé par ses cadres
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