Arrêt de travail à la Sogep

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«En raison de coûts budgétaires non maîtrisés au niveau de la sous-traitance», la direction de la SOGEP, filiale de distribution du vépéciste La Redoute, a suspendu le versement à ses employés d'une prime d'intéressement en septembre.

Cette mesure est à l'origine d'une grève de 24 heures menée par «60% des salariés» du groupe, selon le syndicat FO Transport, qui a lancé le mouvement le 10 octobre avec l'appui de la CGT.

Les grévistes réclament une augmentation mensuelle de 1000 francs pour compenser la disparition de la prime. D'après un communiqué de l'AFP, FO Transport dénonce à cette occasion «les patrons des grands groupes qui n'entendent pas partager les fruits de l'expansion et spolient les salariés par de sordides opérations comptables».

Chargée depuis 1998 de l'ensemble des activité de distribution du groupe Pinault-Printemps-La Redoute (PPR), la Sogep emploie notamment 500 conducteurs, répartis sur une trentaine d'agences nationales. Elle dispose de 500 véhicules de distribution, dont 400 fourgons de 3,5 t et réalise un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 500 millions de francs. C'est aussi un gros affréteur en transport routier de marchandises pour l'approvisionnement de ses agences. Parmi ses transporteurs figurent Bils Deroo, Bourgey-Montreuil, Grimonprez, Norbert Dentressangle. Des entreprises qui ont été contraintes de répercuter au niveau de leurs tarifs les augmentations du gazole et celles des charges sociales liées à la réduction du temps de travail pour les conducteurs routiers. Sans doute faut-il voir dans ces hausses tout ou partie des «coûts budgétaires non maîtrisés» par la Sogep.

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