Un rapport polémique

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Les feux rouges intérieurs du tunnel du Mont-Blanc auraient été activés seulement neuf minutes après le déclenchement de l'alerte lors de la catastrophe. C'est l'information que révélait, dans son édition du 29 septembre, Le Dauphiné Libéré. Cette affirmation a aussitôt été réfutée par la direction des Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB), société concessionnaire de l'ouvrage savoyard.

Le 24 mars 1999, le jour du drame (39 morts), l'alerte signalant l'incendie du camion belge Volvo est donnée à 10 h 54. A 10 h 55, les barrières d'accès au tunnel sont fermées, mais trois véhicules viennent de passer.

La procédure prévoit l'activation immédiate dans le tunnel de feux rouges disposés tous les kilomètres afin d'ordonner aux véhicules de s'arrêter. « La mise en action manuelle des feux rouges à l'intérieur du tunnel n'aurait été effective qu'une dizaine de minutes après la fermeture des barrières », affirme le journal qui cite un rapport informatique. « Il n'existe pas d'éléments tangibles qui permettent d'infirmer le fait que les feux fixes à l'intérieur du tunnel ont été mis au rouge immédiatement après la fermeture des barrières », indique de son côté l'ATMB.

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