Norbert Dentressangle semble assuré de prendre le contrôle du prestataire logistique Stockalliance d'ici la fin de l'année. Transalliance devrait pour sa part passer sous le contrôle de Philippe Michel, son actuel directeur général, également actionnaire minoritaire de Transalliance/Stockalliance. Le Consortium De Réalisation, qui vend avec Transalliance/Stockalliance les derniers actifs transport dont le Crédit Lyonnais avait pris le contrôle à la fin des années 1980, reste totalement muet sur l'opération. Celle-ci, apparentée à une privatisation par les autorités administratives, est en cours d'examen par les services compétents. Seule la candidature de Norbert Dentressangle aurait donc finalement été retenue. Parmi les candidats malheureux figuraient le groupe de transport allemand Fiege ou encore le financier français G7.
Comme nous l'avions indiqué en juin (L'OT n°2080), le groupe Norbert Dentressangle devrait d'abord acquérir Transalliance/Stockalliance avant de se séparer de Transalliance, dont l'activité de transport routier de marchandises générales ne l'intéresse pas, au profit de Philippe Michel.
En 2000, Stockalliance pourrait réaliser près de 600 millions de francs de chiffre d'affaires, pour presque 3 milliards de francs à Transalliance. Si le terme de la fin de l'année est respecté, c'est une procédure de près d'un an qu'il aura fallu aux différents acteurs pour mener à bien la vente. Un délai difficile à expliquer, au même titre que l'absence totale de communication dans laquelle s'enferment les responsables du CDR.