Groupeco ferme ses bureaux de Haguenau, Bruxelles, Milan et Barcelone pour ne conserver que deux implantations à Fleury les Aubrais (45) et Moscou. L'organisateur de transport entend ainsi faire face à « la grave et durable crise économique à laquelle est confronté depuis un an et demi le transport ». Cette restructuration entraîne la suppression des 8 emplois administratifs que totalisaient les quatre sites et le « rapatriement » de 9 postes opérationnels à Fleury-les-Aubrais. Elle permettra à Groupeco d'économiser 7 % de frais de structures, soit quelque 2,5 MF sur les 400 MF de CA attendus en 2000. « Cette année, la restructuration va peser sur le résultat net qui devrait être, au mieux, à l'équilibre », précise Jean-Marc Prigent, directeur général de Groupeco, qui espère en 2001 retrouver un bénéfice net de 3 ou 4 MF. Organisateur de transports de lots complets ou partiels, Groupeco réalise 42 % de ses activités à l'international pour l'essentiel sur l'Allemagne et le Benelux. Mais, l'entreprise est également une spécialiste de la zone CEI. Son agence de Moscou est devenue une société de droit russe rebaptisée Groupeco Vostock. « Son statut de représentation commerciale accréditée lui interdisait de facturer ou de payer des sous-traitants en roubles et donc de faire des transports intérieurs dans la CEI. Ce qu'elle peut faire depuis son changement de statut », explique Jean-Marc Prigent. « Notre objectif est d'y appliquer le système de sous-traitance que nous avons mis en place à Fleury. A terme, nous espérons aussi faire tourner des transporteurs des pays de l'Est en Europe. Mais cela suppose que le marché russe soit suffisamment mûr. Ce dont nous sommes pas encore sûrs ».
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Groupeco se réorganise
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