L'opération concerne des sociétés basées en Autriche (Schnell-Lieferdienst), en Belgique (Van Ooselaer-Pieters Colli-Service), au Danemark (A Post A/S), en Hongrie (KFT), en Italie (Ascoli SPA) et aux Pays-Bas (Correct Express). Elle vise, selon DP, à renforcer EuroExpress, le réseau de distribution européen de la poste allemande. La transaction, dont les effets sont rétroactifs au 1er janvier 2000, a reçu l'aval des autorités germaniques de la concurrence.
Deutsche Post précise, dans un communiqué, que le rachat de ces filiales internationales n'altère en rien l'indépendance sur le marché allemand de leur ancienne maison mère Trans-O-Flex. Cette dernière est détenue à 24,8 % par DP depuis juillet 1997. En février 1999, la poste avait annoncé son intention de porter cette participation à 74 % avant d'y renoncer devant les réticences des instances européennes de la concurrence. Lesquelles redoutaient que l'ensemble DP/Trans-O-Flex n'occupe une position dominante sur le marché allemand de la messagerie.