L'étude publiée par l'organisme part d'une croissance annuelle des trafics, tous modes confondus, de l'ordre de 2,2 % pour atteindre 550 milliards de tonnes-kilomètres dans 15 ans. En revanche, le volume des marchandises n'augmenterait que de 30 % pendant la même période pour atteindre 1,9 milliard de tonnes. Cet écart s'explique par une croissance ralentie, voire une stagnation de certains marchés de masse - produits pétroliers, minerais et matériaux de construction - transportés sur des distances relativement courtes en Allemagne. Parallèlement, les produits à grande valeur ajoutée devraient peser de plus en plus lourd dans les flux de transports. Il en va de même des produits semi-finis et finis qui représenteront près de 40 % du volume global. Selon l'IFO, la part du transport routier sera en 2015 de l'ordre de 70 % contre 63 % actuellement. Elle augmentera de 2,7 % par an dans les transports en longue distance. Ce mode accueillera essentiellement des produits issus de secteurs à forte croissance. Le rail verrait, lui, sa part de marché tomber de 20 %, actuellement, à 16,5 % en 2015. Importations accrues de charbon et échanges de conteneurs (entre les ports maritimes belges ou néerlandais et les ports fluviaux allemands) permettront au fluvial de gagner un point de part de marché pour atteindre 4 % d'ici à 2015.
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De belles perspectives pour 2015
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