Publié le : Dernière Mise à jour : 22.08.2024Lecture : 0 min.
Sur un volume annuel de 883 millions de tonnes de déchets industriels et ménagers, 514 millions font l'objet d'un transit depuis les centres de regroupement jusqu'aux sites de traitement final. A 97 %, ces opérations s'effectuent par voie routière. Une domination qui s'explique par la souplesse et la compétitivité du mode routier mais également par l'absence d'une véritable alternative ferroviaire ou fluviale. Mais le schéma traditionnel, où le trafic se limitait à un parcours de proximité depuis le lieu d'émission des déchets jusqu'à la décharge, s'est modifié. Les réglementations récentes ont bouleversé la circulation des flux. Les experts parlent désormais de logistique des déchets. Conséquence : le métier de transporteur se professionnalise. Parallèlement, les collectivités locales et les industriels producteurs de déchets réclament de plus en plus de la part de leurs gestionnaires une prestation globale allant de l'enlèvement, jusqu'à l'enfouissement, en passant par le traitement et le transport. Dans ces conditions, quelle peut être la place des transporteurs routiers ? Quels sont les principaux opérateurs du secteur ? Quelles sont les spécificités du marché et ses opportunités de développement ? Plongée dans l'univers des OM, DIS et autres DIB.
