L'or a souffert la semaine du 10 août, après avoir atteint un nouveau record historique la semaine dernière. L'argent a perdu de la valeur alors que le cuivre a progressé.
"La hausse des rendements obligataires américains a porté un coup de massue aux marchés des métaux précieux", a expliqué Craig Erlam, analyste pour Oanda, tandis que leur baisse continue avait récemment contribué à la flambée de l'or.
Mardi 11 août, le métal jaune a connu sa pire séance depuis 2013, chutant d'environ 5,7 %.
Le même jour, l'argent a perdu près de 15 %, sa pire baisse quotidienne depuis octobre 2008.
Si l'or continue de bénéficier de conditions favorables, avec notamment les politiques monétaires ultra-accommodantes et l'aversion au risque alimentée par la pandémie de coronavirus, le plongeon pourrait mettre du temps à être effacé.
Celui-ci "a causé beaucoup trop de dommages d'un point de vue spéculatif en effrayant les investisseurs", a expliqué Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
C'est justement cette catégorie d'acheteurs qui avaient tiré les prix de l'or vers des sommets, en compensant notamment la faiblesse de la demande des bijoutiers.
Lors de la première semaine du mois, l'or avait ainsi atteint 2.075,47 dollars l'once, un niveau jamais vu.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.946,30 dollars vendredi 14 août vers la fin de journée, contre 2.035,55 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
L'once d'argent valait dans le même temps 26,76 dollars, contre 28,30 dollars il y a sept jours.
Le cuivre demandé
Le prix du cuivre s'est légèrement apprécié cette semaine, soutenu par un dollar en baisse et des données économiques chinoises favorables à la demande.
Le cuivre progresse "alors que la reprise économique chinoise se poursuit en juillet", a expliqué Anna Stablum, analyste de Marex Spectron.
La production industrielle de la deuxième puissance mondiale a en effet enregistré une hausse de 4,8% en juillet sur un an, le même score qu'en juin, selon des chiffres annoncés vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS).
La baisse du dollar la semaine du 10 août, qui a perdu quelque 0,37 % face à un panier de devises, a contribué à soutenir le prix du cuivre. Toute baisse du dollar rendant le métal rouge libellé en billet vert plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les observateurs de marché ont dorénavant les yeux tournés vers la reprise des discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine au sujet de l'accord signé en grande pompe en janvier, qui devait marquer une trêve dans leur guerre commerciale.
Ils attendent également "les résultats des groupes (miniers) BHP et Antofagasta" la semaine du 17 août, a poursuivi Anna Stablum.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.364,00 dollars vendredi dernier après-midi contre 6.308,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.
Mardi 11 août, le métal jaune a connu sa pire séance depuis 2013, chutant d'environ 5,7 %.
Le même jour, l'argent a perdu près de 15 %, sa pire baisse quotidienne depuis octobre 2008.
Si l'or continue de bénéficier de conditions favorables, avec notamment les politiques monétaires ultra-accommodantes et l'aversion au risque alimentée par la pandémie de coronavirus, le plongeon pourrait mettre du temps à être effacé.
Celui-ci "a causé beaucoup trop de dommages d'un point de vue spéculatif en effrayant les investisseurs", a expliqué Carsten Fritsch, analyste pour Commerzbank.
C'est justement cette catégorie d'acheteurs qui avaient tiré les prix de l'or vers des sommets, en compensant notamment la faiblesse de la demande des bijoutiers.
Lors de la première semaine du mois, l'or avait ainsi atteint 2.075,47 dollars l'once, un niveau jamais vu.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 1.946,30 dollars vendredi 14 août vers la fin de journée, contre 2.035,55 dollars le vendredi précédent en fin de séance.
L'once d'argent valait dans le même temps 26,76 dollars, contre 28,30 dollars il y a sept jours.
Le cuivre demandé
Le prix du cuivre s'est légèrement apprécié cette semaine, soutenu par un dollar en baisse et des données économiques chinoises favorables à la demande.
Le cuivre progresse "alors que la reprise économique chinoise se poursuit en juillet", a expliqué Anna Stablum, analyste de Marex Spectron.
La production industrielle de la deuxième puissance mondiale a en effet enregistré une hausse de 4,8% en juillet sur un an, le même score qu'en juin, selon des chiffres annoncés vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS).
La baisse du dollar la semaine du 10 août, qui a perdu quelque 0,37 % face à un panier de devises, a contribué à soutenir le prix du cuivre. Toute baisse du dollar rendant le métal rouge libellé en billet vert plus attractif pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les observateurs de marché ont dorénavant les yeux tournés vers la reprise des discussions commerciales entre les États-Unis et la Chine au sujet de l'accord signé en grande pompe en janvier, qui devait marquer une trêve dans leur guerre commerciale.
Ils attendent également "les résultats des groupes (miniers) BHP et Antofagasta" la semaine du 17 août, a poursuivi Anna Stablum.
Sur le London Metal Exchange (LME), la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 6.364,00 dollars vendredi dernier après-midi contre 6.308,00 dollars le vendredi précédent à la clôture.