Les industriels français grands consommateurs d'énergie estiment que la réforme des marchés de l'électricité proposée mercredi par Bruxelles "est à la hauteur des enjeux".
"C'est plutôt une heureuse surprise", a réagi Nicolas de Warren, président de l'Union des industries utilisatrices d'énergies en France, représentant 70 % de la consommation énergétique industrielle du pays dans des secteurs allant de l'agroalimentaire au verre en passant par l'automobile, la chimie, les ciments, la construction, l'énergie, les métaux, le papier, et les transports.
La Commission européenne a dévoilé mardi 14 mars ses pistes pour réformer le marché européen de l'électricité sans le restructurer fondamentalement, en recourant à des contrats énergétiques de long terme pour les énergies décarbonées afin de protéger les consommateurs de la volatilité des prix et encourager les investissements dans les renouvelables et le nucléaire.
Prix fixés sur dix à quinze ans
"On pouvait craindre que la Commission demande une réforme a minima, ayant des difficultés à gérer les tensions entre États membres. Elle a, en fait, créé un cadre favorable", a souligné Nicolas de Warren sur BFM Business.
"Ce qui est très important – et c'est un point essentiel par rapport à il y a deux ans – c'est que la Commission a accepté que les industriels et notamment les grands industriels que nous représentons, puissent bénéficier de prix prévisibles sur les dix ou quinze prochaines années" pour pouvoir "se décarboner et investir", a-t-il ajouté.
Certains industriels européens consommateurs d'énergie ont beaucoup souffert de la flambée des prix de gros de l'électricité et du gaz, après l'invasion russe de l'Ukraine, faisant craindre de possibles délocalisations, notamment vers des pays comme les États-Unis où un vaste plan (IRA) vient d'être lancé par l'administration Biden pour encourager les industries vertes, alors que le coût de l'énergie y est beaucoup plus bas qu'en Europe.
La Commission européenne a dévoilé mardi 14 mars ses pistes pour réformer le marché européen de l'électricité sans le restructurer fondamentalement, en recourant à des contrats énergétiques de long terme pour les énergies décarbonées afin de protéger les consommateurs de la volatilité des prix et encourager les investissements dans les renouvelables et le nucléaire.
Prix fixés sur dix à quinze ans
"On pouvait craindre que la Commission demande une réforme a minima, ayant des difficultés à gérer les tensions entre États membres. Elle a, en fait, créé un cadre favorable", a souligné Nicolas de Warren sur BFM Business.
"Ce qui est très important – et c'est un point essentiel par rapport à il y a deux ans – c'est que la Commission a accepté que les industriels et notamment les grands industriels que nous représentons, puissent bénéficier de prix prévisibles sur les dix ou quinze prochaines années" pour pouvoir "se décarboner et investir", a-t-il ajouté.
Certains industriels européens consommateurs d'énergie ont beaucoup souffert de la flambée des prix de gros de l'électricité et du gaz, après l'invasion russe de l'Ukraine, faisant craindre de possibles délocalisations, notamment vers des pays comme les États-Unis où un vaste plan (IRA) vient d'être lancé par l'administration Biden pour encourager les industries vertes, alors que le coût de l'énergie y est beaucoup plus bas qu'en Europe.