En 2018, 142 ports ayant traité plus d'un million d'EVP ont été répertoriés dans le monde. En croissance annuelle cumulée de 5 %, ces ports "millionnaires" ont traité l'an dernier un trafic de 673.741.200 EVP.
Sept nouveaux ports sont venus grossir en 2018 le rang du club, selon le consultant néerlandais Dynaliners : Casablanca, Buenaventura (Colombie), Freeport (Bahamas), Hakata (Japon), Hamad (Qatar), Prince Rupert (Canada), Tekirdag (Turquie), Tema (Ghana) et Zhanjiang (Chine). Hamad a bondi de 73 %, de Buenaventura de 49 % et Freeport de 23 %.
Shanghai est resté au premier rang mondial, avec une activité d'un peu plus de 42 millions d'EVP, en hausse de 4 %, par rapport à 2017 où il s'était affiché à 40,25 millions. Singapour a également conservé sa position, à la 2e place globale, à 36,59 millions d'EVP (+ 9 %).
Après Ningbo (26,35 M EVP), Shenzhen (25,43 M EVP) et Guangzhou (21,9 M EVP), on sort de Chine pour la Corée du Sud et Busan (21,6 M EVP).
Septième, Hong Kong (19,64 M EVP, - 5 %) est sorti pour la première fois du top 5 mondial des ports à conteneurs, déclassé par le développement des ports de Chine continentale, plus proches des usines et aux coûts de main d'œuvre moins élevés, dans lesquels l'État a massivement investi depuis vingt ans. "En 2004, quand Hong Kong était le port le plus actif du monde, plus de 150.000 navires y avaient été chargés, un chiffre aujourd'hui réduit de plus de moitié, selon l'agence Bloomberg News, même si la capacité unitaire des porte-conteneurs qui le fréquentent a bondi en quinze ans".
L'ancien port de l'empire britannique est suivi de Qinqdao et de Tianjin, deux ports chinois qui ont gagné respectivement 6 et 7 % de trafic en un an (19,32 et 16 M EVP).
Le 10e rang est occupé par Dubaï, aux Émirats arabes unis, qui a frôlé en 2018 les 15 M EVP, tout en reculant de 3 %.
Ce n'est qu'à la 11e place mondiale que l'on trouve désormais le premier port européen. Rotterdam a progressé en un an de 13,73 à 14,51 M EVP, marquant une progression de 6 %.
L'Extrême-Orient et l'Amérique du Nord en tête
Avec 7 ports, et un volume cumulé de 401,2 M EVP, l'Extrême-Orient conserve donc sa place de leader mondial dans le secteur du conteneur. Cette région du monde est suivie par l'Amérique du Nord et ses 20 ports cumulant 60,5 M EVP. Puis vient l'Europe du Nord, avec 11 ports générant 56,4 M EVP, devant la Méditerranée, dont les 20 ports pèsent 50,7 M EVP.
Sont classés 5e le Moyen-Orient (31,4 M EVP), 6e l'Amérique latine (30,7 M EVP), 7e l'Inde (30,7 M EVP), 8e l'Afrique (10,2 M EVP) et 9e l'Australasie (8 M EVP).
Ce classement qui confirme le positionnement de certains pays comme partenaires des grands acteurs de la ligne régulière. Sans plus de surprise, on trouve au premier rang la Chine, avec ses 25 ports spécialisés dans le conteneur, affichant un total de plus de 222 M EVP (+5 %).
Loin derrière, les États-Unis et leurs 15 ports figurent en 2e place avec un volume de 50 M EVP (+ 5 %). Suit au 3e rang Singapour, avec un volume de près 37 M EVP pour son port unique.
La Corée du Sud (trois ports) se situe à la 4e place (27 M EVP, + 5 %). La Malaisie (3 ports) est 5e (22,8 M EVP, + 5 %), Hong Kong 6e (19,7 EVP, - 5 %), le Japon (6 ports) 7e (17,4 M EVP, + 2 %), les Émirats arabes unis (2 ports) 8e (16,7 M EVP, en stagnation), Taïwan (4 ports), 9e (15,32 M EVP, + 3 %) et l'Espagne (4 ports) 10e (14,5 M EVP, + 8 %).
Pour comparaison, les 43 ports maritimes français ont cumulé 5,86 millions d'EVP en 2018. Ses deux seuls représentants parmi les "millionnaires" en conteneurs (Le Havre et Marseille-Fos), ont traité au total 4,27 M EVP (lire le chapitre suivant "Les ports maritimes français").
Sept nouveaux ports sont venus grossir en 2018 le rang du club, selon le consultant néerlandais Dynaliners : Casablanca, Buenaventura (Colombie), Freeport (Bahamas), Hakata (Japon), Hamad (Qatar), Prince Rupert (Canada), Tekirdag (Turquie), Tema (Ghana) et Zhanjiang (Chine). Hamad a bondi de 73 %, de Buenaventura de 49 % et Freeport de 23 %.
Shanghai est resté au premier rang mondial, avec une activité d'un peu plus de 42 millions d'EVP, en hausse de 4 %, par rapport à 2017 où il s'était affiché à 40,25 millions. Singapour a également conservé sa position, à la 2e place globale, à 36,59 millions d'EVP (+ 9 %).
Après Ningbo (26,35 M EVP), Shenzhen (25,43 M EVP) et Guangzhou (21,9 M EVP), on sort de Chine pour la Corée du Sud et Busan (21,6 M EVP).
Septième, Hong Kong (19,64 M EVP, - 5 %) est sorti pour la première fois du top 5 mondial des ports à conteneurs, déclassé par le développement des ports de Chine continentale, plus proches des usines et aux coûts de main d'œuvre moins élevés, dans lesquels l'État a massivement investi depuis vingt ans. "En 2004, quand Hong Kong était le port le plus actif du monde, plus de 150.000 navires y avaient été chargés, un chiffre aujourd'hui réduit de plus de moitié, selon l'agence Bloomberg News, même si la capacité unitaire des porte-conteneurs qui le fréquentent a bondi en quinze ans".
L'ancien port de l'empire britannique est suivi de Qinqdao et de Tianjin, deux ports chinois qui ont gagné respectivement 6 et 7 % de trafic en un an (19,32 et 16 M EVP).
Le 10e rang est occupé par Dubaï, aux Émirats arabes unis, qui a frôlé en 2018 les 15 M EVP, tout en reculant de 3 %.
Ce n'est qu'à la 11e place mondiale que l'on trouve désormais le premier port européen. Rotterdam a progressé en un an de 13,73 à 14,51 M EVP, marquant une progression de 6 %.
L'Extrême-Orient et l'Amérique du Nord en tête
Avec 7 ports, et un volume cumulé de 401,2 M EVP, l'Extrême-Orient conserve donc sa place de leader mondial dans le secteur du conteneur. Cette région du monde est suivie par l'Amérique du Nord et ses 20 ports cumulant 60,5 M EVP. Puis vient l'Europe du Nord, avec 11 ports générant 56,4 M EVP, devant la Méditerranée, dont les 20 ports pèsent 50,7 M EVP.
Sont classés 5e le Moyen-Orient (31,4 M EVP), 6e l'Amérique latine (30,7 M EVP), 7e l'Inde (30,7 M EVP), 8e l'Afrique (10,2 M EVP) et 9e l'Australasie (8 M EVP).
Ce classement qui confirme le positionnement de certains pays comme partenaires des grands acteurs de la ligne régulière. Sans plus de surprise, on trouve au premier rang la Chine, avec ses 25 ports spécialisés dans le conteneur, affichant un total de plus de 222 M EVP (+5 %).
Loin derrière, les États-Unis et leurs 15 ports figurent en 2e place avec un volume de 50 M EVP (+ 5 %). Suit au 3e rang Singapour, avec un volume de près 37 M EVP pour son port unique.
La Corée du Sud (trois ports) se situe à la 4e place (27 M EVP, + 5 %). La Malaisie (3 ports) est 5e (22,8 M EVP, + 5 %), Hong Kong 6e (19,7 EVP, - 5 %), le Japon (6 ports) 7e (17,4 M EVP, + 2 %), les Émirats arabes unis (2 ports) 8e (16,7 M EVP, en stagnation), Taïwan (4 ports), 9e (15,32 M EVP, + 3 %) et l'Espagne (4 ports) 10e (14,5 M EVP, + 8 %).
Pour comparaison, les 43 ports maritimes français ont cumulé 5,86 millions d'EVP en 2018. Ses deux seuls représentants parmi les "millionnaires" en conteneurs (Le Havre et Marseille-Fos), ont traité au total 4,27 M EVP (lire le chapitre suivant "Les ports maritimes français").