Le site pilote du projet BioTfuel à Dunkerque, qui vise à développer un procédé de production de biogazole et de biokérosène de deuxième génération, vient d'être inauguré.
La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a inauguré vendredi 9 décembre le site pilote du projet BioTfuel à Dunkerque. Cette unité pilote de BioTfuel est un programme de recherche sur trois ans (2017-2020) qui vise à terme à rendre possible la production annuelle de 200.000 tonnes de biodiesel et de biokérosène à partir d’un million de tonnes de biomasse. Une technologie nouvelle que les différents acteurs espèrent transposer à l’échelle industrielle, dans de grandes unités de production.
Bioraffinerie du futur
"Nous inaugurons aujourd'hui une première mondiale avec cette unité de biocarburants, qui va permettre de traiter la plus large variété de biomasses issues de résidus agricoles et forestiers", a déclaré Ségolène Royal, coupant symboliquement un ruban pour inaugurer le site. Ce projet "trace la voie de la bioraffinerie du futur, au service des objectifs de la transition énergétique dans les transports et du développement économique et des emplois de la filière des biocarburants avancés", a-t-elle ajouté.
Le chantier, qui représente un investissement de 180 millions d'euros, est porté par six partenaires parmi lesquels Total et Axens dans l'élaboration de procédés catalytiques, IFP Energies Nouvelles et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dans la recherche et l’innovation, ThyssenKrupp pour la technologie de gazéification et le groupe Avril. Les biocarburants produits seront utilisables, seuls ou en mélange, dans tous les moteurs diesel et turboréacteurs d’avion.
S’il a fallu entre 250 et 350 personnes pour construire la plateforme, une trentaine de salariés devrait suffire à faire tourner le site pendant ces trois années de recherche, selon le directeur général de Bionext (la société créée par les partenaires pour porter le projet), Jean-Christophe Viguié. Cette plateforme est implantée sur le site de l'ancienne raffinerie Total de Dunkerque-Mardyck dont la production pétrolière a pris fin en 2010. BioTfuel "marque la réussite de la reconversion industrielle du site de l'ex-raffinerie Total de Dunkerque", s'est ainsi réjouie la ministre de l'Environnement.
Bioraffinerie du futur
"Nous inaugurons aujourd'hui une première mondiale avec cette unité de biocarburants, qui va permettre de traiter la plus large variété de biomasses issues de résidus agricoles et forestiers", a déclaré Ségolène Royal, coupant symboliquement un ruban pour inaugurer le site. Ce projet "trace la voie de la bioraffinerie du futur, au service des objectifs de la transition énergétique dans les transports et du développement économique et des emplois de la filière des biocarburants avancés", a-t-elle ajouté.
Le chantier, qui représente un investissement de 180 millions d'euros, est porté par six partenaires parmi lesquels Total et Axens dans l'élaboration de procédés catalytiques, IFP Energies Nouvelles et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dans la recherche et l’innovation, ThyssenKrupp pour la technologie de gazéification et le groupe Avril. Les biocarburants produits seront utilisables, seuls ou en mélange, dans tous les moteurs diesel et turboréacteurs d’avion.
S’il a fallu entre 250 et 350 personnes pour construire la plateforme, une trentaine de salariés devrait suffire à faire tourner le site pendant ces trois années de recherche, selon le directeur général de Bionext (la société créée par les partenaires pour porter le projet), Jean-Christophe Viguié. Cette plateforme est implantée sur le site de l'ancienne raffinerie Total de Dunkerque-Mardyck dont la production pétrolière a pris fin en 2010. BioTfuel "marque la réussite de la reconversion industrielle du site de l'ex-raffinerie Total de Dunkerque", s'est ainsi réjouie la ministre de l'Environnement.