Les deux premières unités flottantes d'une ferme de panneaux photovoltaïques située en pleine mer, une première en France, viennent d'être mises à l'eau au large de Sète, dans l'Hérault, avant 23 autres prévues d’ici la fin de l’année.
"Le photovoltaïque offshore a énormément de potentiel puisque nous pouvons déployer des gigafermes, plus compétitives et moins onéreuses que le solaire sur terre ou l'éolien", a expliqué Armand Thiberge, président et cofondateur de l'entreprise Solarinblue, également fondateur de Sendinblue, lors de l'implantation, le 17 mars, des deux premières unités flottantes d'une ferme de panneaux photovoltaïques au large de Sète.
"À Sète, nous occuperons une zone" qui correspondait à "l’ancien poste de déchargement des hydrocarbures en mer", a-t-il ajouté, soulignant que cette installation avait été largement facilitée par la région Occitanie.
Implantée à 1,5 km de la digue, chaque unité est composée d’une structure d’acier soutenant des modules photovoltaïques à trois mètres et demi de hauteur au-dessus de la surface de l'eau, capable de suivre le soleil grâce à un vérin électrique.
Cette structure repose sur des flotteurs, tandis que l’ensemble de la ferme est arrimé au fond de l’eau par quatre points d'ancrage.
Des points de résistance à la houle et aux vents
À la différence des panneaux photovoltaïques flottants sur les lacs, déjà existants en France, "nos structures peuvent résister à des houles de 10 mètres de creux et des vents de 200 km/h", a ajouté le président de Solarinblue.
Après ces deux premières unités, le reste de la ferme sera petit à petit mis à l’eau pour atteindre une surface de 0,5 hectare d'ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024.
Une production électrique destinée à alimenter, par un câble sous-marin, les infrastructures du port, notamment une usine de poissons, et les ferrys en transit.
"En France, le scénario maximisé de RTE est de 200 GW de solaire à installer d’ici 2050", a rappelé Armand Thiberge.
"Nous n’atteindrons pas cet objectif si nous n'investissons pas les façades de la mer", a précisé le directeur régional de l’Ademe, Camille Fabre.
Un coût total de 2,5 millions d'euros
Le coût total du projet s’élève à 2,5 millions d’euros, dont la moitié est abondée par des financements publics (ADEME et association Evolen).
Les conclusions d'une étude d’impact environnemental menée en amont du projet indiquent que "les espèces marines présentes sur le site seront peu impactées" et précisent que "le risque de dérangement [des oiseaux] peut être considéré comme faible".
À l’avenir, ces gigafermes pourraient cohabiter avec les fermes éoliennes offshore. "Une colocation serait pertinente, ne serait-ce que pour mutualiser les coûts du câble de transport de la production d’électricité", selon M. Thiberge.
"À Sète, nous occuperons une zone" qui correspondait à "l’ancien poste de déchargement des hydrocarbures en mer", a-t-il ajouté, soulignant que cette installation avait été largement facilitée par la région Occitanie.
Implantée à 1,5 km de la digue, chaque unité est composée d’une structure d’acier soutenant des modules photovoltaïques à trois mètres et demi de hauteur au-dessus de la surface de l'eau, capable de suivre le soleil grâce à un vérin électrique.
Cette structure repose sur des flotteurs, tandis que l’ensemble de la ferme est arrimé au fond de l’eau par quatre points d'ancrage.
Des points de résistance à la houle et aux vents
À la différence des panneaux photovoltaïques flottants sur les lacs, déjà existants en France, "nos structures peuvent résister à des houles de 10 mètres de creux et des vents de 200 km/h", a ajouté le président de Solarinblue.
Après ces deux premières unités, le reste de la ferme sera petit à petit mis à l’eau pour atteindre une surface de 0,5 hectare d'ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024.
Une production électrique destinée à alimenter, par un câble sous-marin, les infrastructures du port, notamment une usine de poissons, et les ferrys en transit.
"En France, le scénario maximisé de RTE est de 200 GW de solaire à installer d’ici 2050", a rappelé Armand Thiberge.
"Nous n’atteindrons pas cet objectif si nous n'investissons pas les façades de la mer", a précisé le directeur régional de l’Ademe, Camille Fabre.
Un coût total de 2,5 millions d'euros
Le coût total du projet s’élève à 2,5 millions d’euros, dont la moitié est abondée par des financements publics (ADEME et association Evolen).
Les conclusions d'une étude d’impact environnemental menée en amont du projet indiquent que "les espèces marines présentes sur le site seront peu impactées" et précisent que "le risque de dérangement [des oiseaux] peut être considéré comme faible".
À l’avenir, ces gigafermes pourraient cohabiter avec les fermes éoliennes offshore. "Une colocation serait pertinente, ne serait-ce que pour mutualiser les coûts du câble de transport de la production d’électricité", selon M. Thiberge.