Le nouveau code d'investissement que la Tunisie a adopté en septembre 2016 a pour objectif d'attirer les investisseurs étrangers. Le pays, dont la croissance s'est essoufflée après la Révolution du Jasmin, mise sur cette réforme pour muscler sa relance. Témoignages...
La Tunisie est "le seul pays démocrate qui affichait une croissance de 5 % avant la Révolution. Cette croissance s'est flétrie à 1 % depuis. Nous avons besoin de beaucoup plus", analyse la parlementaire tunisienne Zora Driss, s'exprimant dernièrement à Marseille au nom de l'Utica (Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat). Commentant la nouvelle loi tunisienne sur les investissements étrangers, Hatem Soussi, directeur de Fipa (l'agence de promotion des investissements extérieurs en Tunisie), explique : "L'État prend des incitations financières et fiscales. Il prévoit une croissance des exportations. Le modèle économique actuel est essoufflé. Il est donc en passe de changer. Voilà pourquoi le gouvernement a adopté ce nouveau dispositif". Les décrets du nouveau code adopté en septembre 2016 sont parus le 30 mars.