Le procès de cadres de l'ex-transporteur Norbert Dentressangle (XPO Logistics), à qui la justice reproche d'avoir abusivement utilisé plus de 1.000 chauffeurs étrangers à moindre coût, s'est ouvert à Valence avec une défense en position de force.
Le procès de la sous-traitance chez l'ex-Norbert Dentressangle vient de s'ouvrir ce lundi 7 mars. C'est la seconde fois en un an que les magistrats de la Drôme s'attellent à l'examen de ce dossier complexe, où la justice et des syndicats reprochent notamment des faits de travail dissimulé à six cadres et trois sociétés de l'ex-fleuron français du transport et de la logistique, racheté par l'américain XPO en 2015.
Lors d'une première audience, saisis par la défense, les juges avaient décidé d'annuler des pièces essentielles de la procédure, telles que des perquisitions et des interrogatoires réalisés "en violation de dispositions européennes", selon Me Joseph Aguera, ténor du droit social et conseil du transporteur. Conséquence : le tribunal de Valence se penchera jusqu'à vendredi 11 mars sur un dossier sérieusement amputé, dorénavant symbolisé par seulement quatre piles de documents trônant devant la présidente, Valérie Blain.
Lors d'une première audience, saisis par la défense, les juges avaient décidé d'annuler des pièces essentielles de la procédure, telles que des perquisitions et des interrogatoires réalisés "en violation de dispositions européennes", selon Me Joseph Aguera, ténor du droit social et conseil du transporteur. Conséquence : le tribunal de Valence se penchera jusqu'à vendredi 11 mars sur un dossier sérieusement amputé, dorénavant symbolisé par seulement quatre piles de documents trônant devant la présidente, Valérie Blain.