Les transporteurs routiers menacent de bloquer l'île, inquiets pour la survie de leurs entreprises, alors que le chantier
À La Réunion, le chantier de la nouvelle route du littoral (NRL) pourrait s'interrompre en mars prochain, faute de pierres. Attributaire du marché de construction de cette voie en mer reliant le nord à l'ouest de l'île, le Groupement Bouygues-Vinci a indiqué que les roches massives manquaient pour poursuivre la construction.
En cause, une série de revers juridiques concernant des carrières locales, dont celle de Bois Blanc, au sud-ouest de l'île, qui devait approvisionner le chantier. Le projet de digue a provoqué une levée de boucliers des mouvements écologistes et des riverains, inquiets des conséquences qu'aurait sur leur santé l'ouverture d'une carrière.
Une cascade de recours a été déposée devant toutes les juridictions compétentes contre la quasi-totalité des arrêtés préfectoraux autorisant l'exploitation des carrières. À chaque fois, les requérants ont obtenu gain de cause. En juillet, le Conseil d'État a définitivement annulé le schéma départemental des carrières.
À l'issue d'une rencontre avec les transporteurs routiers, qui menaçaient de bloquer l'île, "inquiets pour la survie de leurs entreprises", le président du conseil régional, Didier Robert, a évoqué la possibilité d'une rallonge financière pour ce marché de près de 2 md EUR. Elle permettrait au groupement de poursuivre les travaux en se procurant des "andains", des roches massives situées dans les champs des agriculteurs.
En cause, une série de revers juridiques concernant des carrières locales, dont celle de Bois Blanc, au sud-ouest de l'île, qui devait approvisionner le chantier. Le projet de digue a provoqué une levée de boucliers des mouvements écologistes et des riverains, inquiets des conséquences qu'aurait sur leur santé l'ouverture d'une carrière.
Une cascade de recours a été déposée devant toutes les juridictions compétentes contre la quasi-totalité des arrêtés préfectoraux autorisant l'exploitation des carrières. À chaque fois, les requérants ont obtenu gain de cause. En juillet, le Conseil d'État a définitivement annulé le schéma départemental des carrières.
À l'issue d'une rencontre avec les transporteurs routiers, qui menaçaient de bloquer l'île, "inquiets pour la survie de leurs entreprises", le président du conseil régional, Didier Robert, a évoqué la possibilité d'une rallonge financière pour ce marché de près de 2 md EUR. Elle permettrait au groupement de poursuivre les travaux en se procurant des "andains", des roches massives situées dans les champs des agriculteurs.
