Après avoir observé une première journée de grève le 17 février, les dockers devraient suivre un autre arrêt de travail une semaine après pendant vingt-quatre heures à l'appel de la FNPD-CGT. Le syndicat s'insurge des conséquences de la transition écologique dans l'industrie locale sur les emplois.
Pour lutter contre les suppressions d'emplois dans les vracs secs dues à la politique de transition écologique souhaitée par le gouvernement, les dockers CGT de Fos ont observé jeudi 17 février un premier arrêt de travail de vingt-quatre heures dans les bassins ouest du port de Marseille-Fos. À ce mouvement s'est ajoutée une heure de grève dans chaque port de France. La FNPD CGT prévoit une autre journée d'arrêt de travail à Fos le jeudi 24 février à Fos ainsi que deux heures de grève dans les autres ports de l'Hexagone.
Les trafics de substitution en attente
Les dockers CGT estiment que la conversion du charbon vers la biomasse de la centrale thermique de Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône) implique des pertes d'emplois dans le secteur des vracs solides. Ils déplorent la perte de 150 postes "équivalents temps plein" en raison de la diminution des tonnages de charbon et de bauxite pour Gardanne. La CGT s'inquiète de ne pas voir arriver les trafics de substitution annoncés par le gouvernement (les copeaux de bois).
Concernant ArcelorMittal de Fos, Christophe Claret, délégué CGT des dockers de Fos, déclare ne pas être rassuré par l'annonce de la fermeture de trois hauts-fourneaux en France (un à Fos et deux à Dunkerque).
Il dit attendre des réponses de la part du gouvernement. Il espère que Bruno Lemaire, le ministre de l'Économie, saura présenter des projets susceptibles de sauver des emplois. Selon lui, à Fos, la main d'œuvre docker a du mal à concevoir les bassins Ouest du port phocéen sans vracs secs.
Les trafics de substitution en attente
Les dockers CGT estiment que la conversion du charbon vers la biomasse de la centrale thermique de Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône) implique des pertes d'emplois dans le secteur des vracs solides. Ils déplorent la perte de 150 postes "équivalents temps plein" en raison de la diminution des tonnages de charbon et de bauxite pour Gardanne. La CGT s'inquiète de ne pas voir arriver les trafics de substitution annoncés par le gouvernement (les copeaux de bois).
Concernant ArcelorMittal de Fos, Christophe Claret, délégué CGT des dockers de Fos, déclare ne pas être rassuré par l'annonce de la fermeture de trois hauts-fourneaux en France (un à Fos et deux à Dunkerque).
Il dit attendre des réponses de la part du gouvernement. Il espère que Bruno Lemaire, le ministre de l'Économie, saura présenter des projets susceptibles de sauver des emplois. Selon lui, à Fos, la main d'œuvre docker a du mal à concevoir les bassins Ouest du port phocéen sans vracs secs.
