La réunion à laquelle la place portuaire marseillaise a été conviée le 23 mai par Via Marseille Fos (VMF) dans la Cité phocéenne a permis de mieux découvrir son programme annuel. Après avoir souffert de deux ans de crise sanitaire, l'association promotionnelle renoue avec les salons professionnels et repart à la conquête de la clientèle.
De retour du salon conventionnel Break Bulk à Rotterdam, qui s'est déroulé mi-mai, et à une semaine de son départ pour une mission à Tanger, Via Marseille Fos (VMF) a voulu réunir localement la place portuaire.
Occasion pour Stéphane Salvetat, le président de l'association promotionnelle de la place phocéenne, d'annoncer les prochains événements prévus par VMF jusqu'à la fin de l'année. Le fil conducteur étant, selon lui, d'"accompagner le développement du trafic du port phocéen", il estime à son tour indispensable de tenter de résoudre l'éternelle équation entre demande et offre de transport. La hausse des volumes générés doit, selon lui, encourager la création de nouveaux services par les transporteurs maritimes ou assurer la pérennité des lignes récemment créées.
Pour le président de LAM France, resté à la tête du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM), après la période de crise sanitaire où nombre de salons internationaux avaient été annulés, VMF saisit cette année l'opportunité de les revoir fleurir pour s'y réinscrire. S'intéressant toujours de près au trafic de fruits et légumes, après avoir pris part au salon berlinois Fruit Logistica, l'association prévoit de participer à Fruit Attraction, qui se tiendra en octobre à Madrid.
VMF continue de manifester en outre son intérêt pour la pétrochimie. Elle se rendra en octobre à Berlin pour prendre part au meeting annuel de l'EPCA (European Petrochemical Association). Pour Stéphane Salvetat, le temps est venu pour le port phocéen de "se projeter dans l'avenir du conventionnel et dans celui des vracs liquides".
Logitrans, prévu en novembre à Istanbul, fait également partie des salons auxquels VMF sera présente à l'international. Au plan national, après avoir organisé une mission à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), elle prévoit d'aller rendre visite à la clientèle grenobloise et toulousaine. Son président envisage également une mission à Duisburg, qu'il définit comme le port sec de Marseille-Fos en Allemagne).
"Marseille n'est plus le premier port français"
Lors de la première soirée de la place portuaire de VMF, Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence (un des trois membres fondateurs de VMF), a quelque peu plombé l'atmosphère en soulignant haut et fort que "Marseille-Fos n'est plus le premier port français". Selon lui, la reconquête de cette position passe par "des combats majeurs".
Hervé Martel, le président du directoire du GPMM, et Alain Mistre, le président de l'Union maritime, et fluviale Marseille-Fos (UMF -les deux autres membres fondateurs de VMF), ont tous deux modéré les propos du partenaire consulaire en estimant que le port phocéen a quelques réussites à son actif. Le directeur général du Grand Port maritime de Marseille, de retour de la conférence annuelle des ports mondiaux (IAPH) à Vancouver, en a même tiré un enseignement plutôt rassurant : "aujourd'hui, additionner des tonnages n'est plus le seul critère" pour les établissements portuaires.
Reste à savoir si, à l'occasion de la seconde soirée de la place portuaire, attendue pour l'hiver prochain, le ton provocateur du président de la CCI aura changé.
Occasion pour Stéphane Salvetat, le président de l'association promotionnelle de la place phocéenne, d'annoncer les prochains événements prévus par VMF jusqu'à la fin de l'année. Le fil conducteur étant, selon lui, d'"accompagner le développement du trafic du port phocéen", il estime à son tour indispensable de tenter de résoudre l'éternelle équation entre demande et offre de transport. La hausse des volumes générés doit, selon lui, encourager la création de nouveaux services par les transporteurs maritimes ou assurer la pérennité des lignes récemment créées.
Pour le président de LAM France, resté à la tête du Syndicat des transitaires de Marseille-Fos (STM), après la période de crise sanitaire où nombre de salons internationaux avaient été annulés, VMF saisit cette année l'opportunité de les revoir fleurir pour s'y réinscrire. S'intéressant toujours de près au trafic de fruits et légumes, après avoir pris part au salon berlinois Fruit Logistica, l'association prévoit de participer à Fruit Attraction, qui se tiendra en octobre à Madrid.
VMF continue de manifester en outre son intérêt pour la pétrochimie. Elle se rendra en octobre à Berlin pour prendre part au meeting annuel de l'EPCA (European Petrochemical Association). Pour Stéphane Salvetat, le temps est venu pour le port phocéen de "se projeter dans l'avenir du conventionnel et dans celui des vracs liquides".
Logitrans, prévu en novembre à Istanbul, fait également partie des salons auxquels VMF sera présente à l'international. Au plan national, après avoir organisé une mission à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), elle prévoit d'aller rendre visite à la clientèle grenobloise et toulousaine. Son président envisage également une mission à Duisburg, qu'il définit comme le port sec de Marseille-Fos en Allemagne).
"Marseille n'est plus le premier port français"
Lors de la première soirée de la place portuaire de VMF, Jean-Luc Chauvin, président de la CCI Marseille Provence (un des trois membres fondateurs de VMF), a quelque peu plombé l'atmosphère en soulignant haut et fort que "Marseille-Fos n'est plus le premier port français". Selon lui, la reconquête de cette position passe par "des combats majeurs".
Hervé Martel, le président du directoire du GPMM, et Alain Mistre, le président de l'Union maritime, et fluviale Marseille-Fos (UMF -les deux autres membres fondateurs de VMF), ont tous deux modéré les propos du partenaire consulaire en estimant que le port phocéen a quelques réussites à son actif. Le directeur général du Grand Port maritime de Marseille, de retour de la conférence annuelle des ports mondiaux (IAPH) à Vancouver, en a même tiré un enseignement plutôt rassurant : "aujourd'hui, additionner des tonnages n'est plus le seul critère" pour les établissements portuaires.
Reste à savoir si, à l'occasion de la seconde soirée de la place portuaire, attendue pour l'hiver prochain, le ton provocateur du président de la CCI aura changé.