Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport maritime, la France a présenté une proposition de régulation de la vitesse des navires, qui sera étudiée par l’OMI le mois prochain.
L’Organisation maritime internationale (OMI) s’est engagée il y a un an dans la voie de la réduction des émissions de gaz à effet de serre des navires, adoptant une stratégie en trois étapes : à court terme, plafonner les émissions le plus rapidement possible ; à moyen terme, d’ici 2030, réduire les émissions de la flotte de 40 % par rapport au niveau constaté en 2008 ; et à plus long terme, les diminuer de moitié par rapport à ce même niveau.
74e session à Londres en mai 2019
Pour parvenir à ces objectifs, dont le premier est évidemment le plus urgent, la France a présenté un projet de réglementation, qui doit être étudié par l’OMI lors de la 74e session du Comité pour la protection du milieu marin, qui se tiendra à Londres en mai 2019.
Le projet français, établi en coordination avec les armateurs, repose sur la diminution et la régulation de la vitesse des navires. Une mesure qui entrerait en effet immédiatement, décrite par le gouvernement comme "très efficace pour plafonner les émissions des navires au plus vite. En effet, cette action ne nécessite pas d’investissement technologique coûteux et elle peut être contrôlée par des moyens existants. [...] Dans un second temps, chaque armement, quelle que soit sa catégorie, se verrait fixé un plafond annuel d’émissions de gaz à effet de serre pour sa flotte et aurait le choix des moyens pour le respecter (régulation de la vitesse, amélioration de l’efficacité énergétique)".
"La réduction de vitesse est une solution efficace pour relever le défi environnemental auquel le shipping est confronté", selon Jean-Marc Roué, président d'Armateurs de France, qui estime qu’elle "doit désormais être réglementée pour une application pérenne, en évitant toute distorsion de concurrence".
74e session à Londres en mai 2019
Pour parvenir à ces objectifs, dont le premier est évidemment le plus urgent, la France a présenté un projet de réglementation, qui doit être étudié par l’OMI lors de la 74e session du Comité pour la protection du milieu marin, qui se tiendra à Londres en mai 2019.
Le projet français, établi en coordination avec les armateurs, repose sur la diminution et la régulation de la vitesse des navires. Une mesure qui entrerait en effet immédiatement, décrite par le gouvernement comme "très efficace pour plafonner les émissions des navires au plus vite. En effet, cette action ne nécessite pas d’investissement technologique coûteux et elle peut être contrôlée par des moyens existants. [...] Dans un second temps, chaque armement, quelle que soit sa catégorie, se verrait fixé un plafond annuel d’émissions de gaz à effet de serre pour sa flotte et aurait le choix des moyens pour le respecter (régulation de la vitesse, amélioration de l’efficacité énergétique)".
"La réduction de vitesse est une solution efficace pour relever le défi environnemental auquel le shipping est confronté", selon Jean-Marc Roué, président d'Armateurs de France, qui estime qu’elle "doit désormais être réglementée pour une application pérenne, en évitant toute distorsion de concurrence".
