Le groupe de transports publics Veolia Transdev veut retrouver l'équilibre financier d'ici 2015, grâce à des cessions d'actifs essentiellement en Europe et à la montée prévue de la Caisse des dépôts (CDC) dans son capital, a annoncé mardi 9 juillet son PDG, Jean-Marc Janaillac.
Veolia Transdev vise l'équilibre financier d'ici 2015. "Nous serons peut-être en avance", a déclaré Jean-Marc Janaillac, dans un entretien au quotidien "Le Figaro". "D'ici la fin de l'année, nous allons vendre nos activités en Suède, Finlande, Belgique, un quart de nos activités aux Pays-Bas", ajoute le dirigeant. "Et d'ici mi-2014, nous allons céder l'Allemagne". Endetté, le groupe de transports en commun codétenu par Veolia Environnement et la Caisse des dépôts abandonne toute ses vélléités d'internationalisation. "Notre stratégie n'est pas glamour. Elle est sérieuse", explique Jean-Marc Janaillac. "Elle consiste à se recentrer sur nos principaux marchés et à se concentrer sur les besoins de nos clients."
Le retour à l'équilibre de Transdev dépend également de la réduction de la participation de Veolia Environnement, au profit de la CDC, prévue depuis octobre 2012. Un accord devait intervenir "dans les prochains jours", a indiqué dimanche 7 juillet le patron de la CDC, Jean-Pierre Jouyet, mais l'opération a pris du retard. "Les actionnaires sont en discussion pour conclure un nouvel accord avant le 31 octobre", a précisé le groupe Transdev. La CDC doit monter à 60 % au sein de Transdev, contre 50 % actuellement, au terme de cette opération, grâce à la conversion de 800 millions d'euros de dettes en part du capital.
En contrepartie, Veolia Environnement doit reprendre en direct la participation de 66 % de Transdev dans la SNCM. Cette opération, initialement prévue au 30 juin, a elle aussi été repoussée après des menaces de grève. "La SNCM n'a pas d'avenir chez Transdev", a insisté Jean-Marc Janaillac. "Nous n'avons pas les moyens de financer les investissements nécessaires à son développement. J'ai le sentiment que les employés de la compagnie l'ont compris".
Le retour à l'équilibre de Transdev dépend également de la réduction de la participation de Veolia Environnement, au profit de la CDC, prévue depuis octobre 2012. Un accord devait intervenir "dans les prochains jours", a indiqué dimanche 7 juillet le patron de la CDC, Jean-Pierre Jouyet, mais l'opération a pris du retard. "Les actionnaires sont en discussion pour conclure un nouvel accord avant le 31 octobre", a précisé le groupe Transdev. La CDC doit monter à 60 % au sein de Transdev, contre 50 % actuellement, au terme de cette opération, grâce à la conversion de 800 millions d'euros de dettes en part du capital.
En contrepartie, Veolia Environnement doit reprendre en direct la participation de 66 % de Transdev dans la SNCM. Cette opération, initialement prévue au 30 juin, a elle aussi été repoussée après des menaces de grève. "La SNCM n'a pas d'avenir chez Transdev", a insisté Jean-Marc Janaillac. "Nous n'avons pas les moyens de financer les investissements nécessaires à son développement. J'ai le sentiment que les employés de la compagnie l'ont compris".