Selon Nabgha Salem, président du groupe Vectorys et membre du bureau de l'Utica chargée des relations avec l'Europe, l'entreprise qu'il a créée à Vitrolles, près de Marseille en 1984, est une "success story" dans les relations franco-tunisiennes. Témoignage...
La société de transit Vectorys est, aux yeux de son fondateur, Nabgha Salem, l'exemple d'une "prise de risque mûrement évaluée". Pour preuve, le chiffre d'affaires de spécialiste de la Tunisie, qui s'élevait à 25 millions d'euros en 2009, grimpe aujourd'hui à 65 millions d'euros.
"Fin 2008, j'ai franchi un pas pour rapprocher les deux rives de la Méditerranée. En raison de la crise financière, je l'ai franchi aux côtés d'un fonds de pension", a-t-il rappelé lors d'un débat portant sur le nouveau code d'investissement tunisien organisé à Marseille. Selon lui, la Révolution arabe de 2011 a joué en défaveur de la confiance qu'inspirait le pays. Mais il se félicite aujourd'hui d'avoir "joué la carte de l'audace" avec la Tunisie. "Une audace qui a porté ses fruits. L'outil a fonctionné. La stabilité est là. Dans la continuité du projet, j'ai créé une filiale en Italie en 2011".
Le virage des fruits et légumes
L'entreprise a entamé l'an dernier une diversification de son activité en s'orientant vers les fruits et les légumes. Elle comptabilise aujourd'hui une trentaine de remorques par semaine. Un trafic saisonnier qui est assuré depuis le lancement de la campagne par les oranges maltaises à l'import de Tunisie et des unités de semences de pommes de terre à l'export.
Nabgha Salem se félicite aujourd'hui d'avoir fait l'acquisition en 2016 de quelque 150 remorques frigorifiques qui lui servent à développer ce trafic de même que les produits carnés et pharmaceutiques. Autant de filières qui sont venues en complément des pièces automobiles, du textile, mais aussi du conventionnel (transport de voies ferrées, déménagements d'usines, matériel de raffineries...) sur lesquels le commissionnaire a assis son développement.
Au plan financier, en début d'année, le fonds de pension ACG Management a cédé sa place dans le capital du commissionnaire de transport à BPI France et Sofipaca. Des partenaires qui confortent l'assise financière de la société.
"Fin 2008, j'ai franchi un pas pour rapprocher les deux rives de la Méditerranée. En raison de la crise financière, je l'ai franchi aux côtés d'un fonds de pension", a-t-il rappelé lors d'un débat portant sur le nouveau code d'investissement tunisien organisé à Marseille. Selon lui, la Révolution arabe de 2011 a joué en défaveur de la confiance qu'inspirait le pays. Mais il se félicite aujourd'hui d'avoir "joué la carte de l'audace" avec la Tunisie. "Une audace qui a porté ses fruits. L'outil a fonctionné. La stabilité est là. Dans la continuité du projet, j'ai créé une filiale en Italie en 2011".
Le virage des fruits et légumes
L'entreprise a entamé l'an dernier une diversification de son activité en s'orientant vers les fruits et les légumes. Elle comptabilise aujourd'hui une trentaine de remorques par semaine. Un trafic saisonnier qui est assuré depuis le lancement de la campagne par les oranges maltaises à l'import de Tunisie et des unités de semences de pommes de terre à l'export.
Nabgha Salem se félicite aujourd'hui d'avoir fait l'acquisition en 2016 de quelque 150 remorques frigorifiques qui lui servent à développer ce trafic de même que les produits carnés et pharmaceutiques. Autant de filières qui sont venues en complément des pièces automobiles, du textile, mais aussi du conventionnel (transport de voies ferrées, déménagements d'usines, matériel de raffineries...) sur lesquels le commissionnaire a assis son développement.
Au plan financier, en début d'année, le fonds de pension ACG Management a cédé sa place dans le capital du commissionnaire de transport à BPI France et Sofipaca. Des partenaires qui confortent l'assise financière de la société.