"Les sept membres de l'équipage du navire aisi par l'Iran ont été libérés", a annoncé le ministère des Affaires étrangères portugais le 9 mai.
Il s'agit de cinq ressortissants indiens, un Philippin et un Estonien, seul Européen parmi l'équipage qui comptait 25 membres au total tandis qu'une citoyenne indienne avait déjà quitté le cargo, comme l'avait annoncé Téhéran le 18 avril.
Contexte de tension entre Iran et Israël
Le porte-conteneurs de 14 300 EVP, battant pavillon portugais, avait été arraisonné le 13 avril dans le détroit d’Ormuz avec des moyens héliportés par les Gardiens de la Révolution. La milice armée de l'Iran opérant en dehors des frontières iraniennes accusait son armateur d'être "lié à Israël", ennemi juré de Téhéran. Le navire avait ensuite été conduit dans les eaux territoriales iraniennes.
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L'incident était survenu quelques heures avant une attaque sans précédent lancée par l'Iran avec des drones et des missiles contre Israël, en riposte à une frappe aérienne imputée à Israël qui avait coûté la vie à sept officiers des Gardiens à Damas.
L'Iran avait alors accusé le navire d'avoir enfreint "la réglementation maritime internationale" et affirmé qu'il "appartenait au régime sioniste".
Une libération sous question humanitaire
Le 16 avril, le ministère portugais des Affaires étrangères avait convoqué l'ambassadeur d'Iran à Lisbonne pour exiger la "libération immédiate" du navire et de son équipage.
L'Iran avait informé le 27 avril qu'il envisageait de libérer les autres membres de l'équipage du porte-conteneurs.
Le 9 mai, Lisbonne a salué la libération d'une partie de l'équipage, tout en réclamant à nouveau la "libération immédiate" des 17 membres toujours à bord du MSC Aries, et du navire lui-même.
La rédaction (avec l'AFP)
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