La station de pilotage Le Havre-Antifer-Fécamp a baptisé, le 7 octobre au Havre, le "Sainte-Honorine", la sixième vedette de sa flotte.
Toute pavoisée, "Sainte-Honorine" était amarrée, pour sa cérémonie de baptême juste à côté de son ancêtre, le voilier "Marie-Fernand", cotre-pilote en bois mis à l’eau en 1894, devenu depuis monument historique. La nouvelle vedette flambant neuve a rejoint la station de pilotage du Havre-Antifer-Fécamp qui, environ tous les quatre ans, renouvelle sa flotte de six unités.
Livrée fin juillet par le chantier Sibiril Technologies, à Carantec (Finistère), longue de 16,18 mètres pour 5,53 mètres de large, cette nouvelle unité en composite verre et résine est une version optimisée du bureau d’étude Pantocarène de Didier Marchand.
Réduction des émissions polluantes
Le dessin de la carène à rostre polyédrique permet une meilleure tenue en mer ; les plans de cloison de la vedette propulsée par deux lignes d’arbres et deux moteurs d’une puissance de deux fois 368 kW ont été modifiés pour une meilleure isolation phonique en timonerie (autour de 70 décibels dans la cabine en opération) ; l’espace machine a été pensé pour accueillir à terme un dispositif de réduction des émissions polluantes (oxydes d’azote, ou NOx). La vedette a aussi été dotée de nouveaux équipements, comme les enfléchures, ces échelles fixées à l'avant pour sécuriser le passage du pilote vers l'échelle de pilotage.
Pavel Pereira, président de la station qui compte 49 pilotes et 44 employés et effectue en moyenne entre 9.000 et 11.000 mouvements par an, l’a rappelé : "Pour accomplir notre mission de service aux navires en escale, rechercher la performance passe par le maintien des moyens de mise à bord aux standards les plus élevés".
Cette vedette qui a reçu le nom d’une martyre normande symbolisant, de par sa vie, le lien entre l’Île-de-France et Le Havre, a eu pour marraine Liselotte Rufenacht, épouse d’Antoine Rufenacht. L’ancien maire du Havre décédé en septembre 2020 avait été un artisan majeur de l’extension du port, avec le projet Port 2000.
Livrée fin juillet par le chantier Sibiril Technologies, à Carantec (Finistère), longue de 16,18 mètres pour 5,53 mètres de large, cette nouvelle unité en composite verre et résine est une version optimisée du bureau d’étude Pantocarène de Didier Marchand.
Réduction des émissions polluantes
Le dessin de la carène à rostre polyédrique permet une meilleure tenue en mer ; les plans de cloison de la vedette propulsée par deux lignes d’arbres et deux moteurs d’une puissance de deux fois 368 kW ont été modifiés pour une meilleure isolation phonique en timonerie (autour de 70 décibels dans la cabine en opération) ; l’espace machine a été pensé pour accueillir à terme un dispositif de réduction des émissions polluantes (oxydes d’azote, ou NOx). La vedette a aussi été dotée de nouveaux équipements, comme les enfléchures, ces échelles fixées à l'avant pour sécuriser le passage du pilote vers l'échelle de pilotage.
Pavel Pereira, président de la station qui compte 49 pilotes et 44 employés et effectue en moyenne entre 9.000 et 11.000 mouvements par an, l’a rappelé : "Pour accomplir notre mission de service aux navires en escale, rechercher la performance passe par le maintien des moyens de mise à bord aux standards les plus élevés".
Cette vedette qui a reçu le nom d’une martyre normande symbolisant, de par sa vie, le lien entre l’Île-de-France et Le Havre, a eu pour marraine Liselotte Rufenacht, épouse d’Antoine Rufenacht. L’ancien maire du Havre décédé en septembre 2020 avait été un artisan majeur de l’extension du port, avec le projet Port 2000.