Des militants de Greenpeace sont montés à bord et "occupent" un navire du pétrolier Shell se dirigeant vers un gisement au large de l'Écosse.
Quatre militants de l’ONG Greenpeace ont approché un navire pétrolier de 51.000 tonnes de Shell depuis des bateaux pneumatiques avant d'accoster et de monter à bord. Ils ont brandi une bannière où on pouvait lire "Stop Drilling. Start Paying" (Arrêtez de forer. Commencez à payer), selon des images relayées par l'organisation.
Le navire se trouvait alors juste au nord des îles Canaries, dans l'océan Atlantique. Il se dirige vers un gisement dans la mer du Nord au large de l'Écosse. Il transporte un FPSO, une unité flottante assurant notamment la production et le stockage de pétrole ou de gaz naturel extraits en mer.
"La protestation pacifique a pour but de souligner la destruction du climat à l'échelle mondiale commise par Shell et l'industrie des énergies fossiles plus largement, qui n'ont pas payé un centime pour les dommages qu'ils ont causés", a indiqué Greenpeace.
Les quatre activistes "occupent désormais la cargaison du navire", est-il ajouté. Ils "ont assez de ressources pour occuper la plateforme pendant des jours".
La plateforme pourrait permettre à Shell de débloquer huit nouveaux puits d'extraction, de quoi produire jusqu'à "45.000 barils de pétrole par jour", déplore Greenpeace.
"Inquiétudes sur la sécurité"
"Nous nous mobilisons aujourd'hui, car quand Shell extrait des énergies fossiles, elle provoque une vague de morts, de destruction et de déplacements dans le monde entier", a indiqué Yeb Saño, un responsable de l'ONG.
"Shell et l'industrie fossiles au sens large font entrer la crise climatique dans nos foyers, nos familles, nos paysages et nos océans."
De son côté, le pétrolier britannico-néerlandais a dénoncé, selon un porte-parole cité par le "Guardian", une action "qui pose de réelles inquiétudes sur la sécurité, avec un certain nombre de personnes montant à bord d'un navire en mouvement dans des conditions difficiles".
Fin 2019, Shell avait remporté une victoire devant la justice écossaise qui avait interdit à des militants de Greenpeace d'aborder ses plateformes en mer du Nord.
Le navire se trouvait alors juste au nord des îles Canaries, dans l'océan Atlantique. Il se dirige vers un gisement dans la mer du Nord au large de l'Écosse. Il transporte un FPSO, une unité flottante assurant notamment la production et le stockage de pétrole ou de gaz naturel extraits en mer.
"La protestation pacifique a pour but de souligner la destruction du climat à l'échelle mondiale commise par Shell et l'industrie des énergies fossiles plus largement, qui n'ont pas payé un centime pour les dommages qu'ils ont causés", a indiqué Greenpeace.
Les quatre activistes "occupent désormais la cargaison du navire", est-il ajouté. Ils "ont assez de ressources pour occuper la plateforme pendant des jours".
La plateforme pourrait permettre à Shell de débloquer huit nouveaux puits d'extraction, de quoi produire jusqu'à "45.000 barils de pétrole par jour", déplore Greenpeace.
"Inquiétudes sur la sécurité"
"Nous nous mobilisons aujourd'hui, car quand Shell extrait des énergies fossiles, elle provoque une vague de morts, de destruction et de déplacements dans le monde entier", a indiqué Yeb Saño, un responsable de l'ONG.
"Shell et l'industrie fossiles au sens large font entrer la crise climatique dans nos foyers, nos familles, nos paysages et nos océans."
De son côté, le pétrolier britannico-néerlandais a dénoncé, selon un porte-parole cité par le "Guardian", une action "qui pose de réelles inquiétudes sur la sécurité, avec un certain nombre de personnes montant à bord d'un navire en mouvement dans des conditions difficiles".
Fin 2019, Shell avait remporté une victoire devant la justice écossaise qui avait interdit à des militants de Greenpeace d'aborder ses plateformes en mer du Nord.