L'armateur La Méridionale, qui assure la liaison entre Marseille la Corse, s'apprête à tester un filtre à particules "sec" sur le "Piana", son navire amiral. Ce dispositif, dont la vocation est de réduire les émissions de soufre, permet non seulement de se conformer à la nouvelle réglementation de l'OMI qui entrera en vigueur au 1er janvier 2020, mais d'aller plus loin en abaissant également les émissions de particules fines.
Le navire, qui a fait l'objet d'un arrêt technique d'un mois, reprendra ses rotations quotidiennes avec le port de Bastia dès le 5 avril.
Selon la filiale du groupe Stef, en fonction des résultats obtenus, le dispositif sera étendu au "Kalliste" dès janvier 2020, autre navire de la flotte affecté à la desserte de la Corse.
Pour Benoît Dehaye, directeur général de l'entreprise, "si cette technologie est déjà utilisée dans d'autres domaines comme dans les usines d'incinération, il s'agit d'une première mondiale sur un navire".
Quant à Christophe Seguinot, directeur technique de la compagnie marseillaise, il a expliqué : "Il y aura zéro fumée, 99 % des particules fines et ultrafines seront éliminées". Contrairement au système de scrubber choisi par d'autres armateurs, "il subsistera du Co2 et de l'oxyde d'azote", a-t-il toutefois ajouté.
La Méridionale avait annoncé en novembre 2018 avoir conclu un accord de partenariat avec la société autrichienne Andriz et le groupe belge Solvay pour la mise en place des filtres à particules.
Le navire, qui a fait l'objet d'un arrêt technique d'un mois, reprendra ses rotations quotidiennes avec le port de Bastia dès le 5 avril.
Selon la filiale du groupe Stef, en fonction des résultats obtenus, le dispositif sera étendu au "Kalliste" dès janvier 2020, autre navire de la flotte affecté à la desserte de la Corse.
Pour Benoît Dehaye, directeur général de l'entreprise, "si cette technologie est déjà utilisée dans d'autres domaines comme dans les usines d'incinération, il s'agit d'une première mondiale sur un navire".
Quant à Christophe Seguinot, directeur technique de la compagnie marseillaise, il a expliqué : "Il y aura zéro fumée, 99 % des particules fines et ultrafines seront éliminées". Contrairement au système de scrubber choisi par d'autres armateurs, "il subsistera du Co2 et de l'oxyde d'azote", a-t-il toutefois ajouté.
La Méridionale avait annoncé en novembre 2018 avoir conclu un accord de partenariat avec la société autrichienne Andriz et le groupe belge Solvay pour la mise en place des filtres à particules.