Le port d'Abidjan s'est doté d'un nouveau terminal à conteneurs destiné à doubler sa capacité, ce qui doit lui permettre de se hisser au rang de "hub sous-régional".
"Le terminal à conteneurs numéro deux (TC2) est un outil productif moderne, à la pointe des manutentions portuaires destiné à être un vrai hub sous-régional" a expliqué Madina Alliali Yankalbé, la responsable financière de Côte d'Ivoire-terminal, la société qui gère la nouvelle installation. "On peut aujourd'hui accueillir tous les plus grands navires du monde", a-t-elle affirmé lors d'une présentation du nouveau terminal qui sera officiellement inauguré en novembre.
D'un coût de 400 millions d'euros, la construction du TC2 a été financée par le port autonome d'Abidjan et un consortium composé des groupes français Bolloré Africa Logistics et Bouygues, ainsi que de l'opérateur portuaire danois APM Terminals (Maersk). Le terminal a été bâti sur 35,5 hectares de superficie, est équipé de six portiques et 36 cavaliers électriques. Sa capacité annoncée est de 1,5 million d'EVP, soit la même que celle du terminal historique. Le TCS bénéficie d'un linéaire de quai de 1.100 mètres et d'un tirant d'eau de 18 mètres, suffisant pour accueillir les plus grands porte-conteneurs actuellement en service.
800.000 EVP par an
Quelque 800.000 EVP sont traités chaque année au port d'Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance annuelle moyenne de 12 %, portée par les produits agricoles, ainsi que les grands travaux d'infrastructures réalisés dans le pays.
Le trafic du port d'Abidjan, poumon économique de la Côte d'Ivoire, assurant 90 % de ses échanges extérieurs, "a augmenté en 2021 de 11,7 % pour atteindre 28,3 millions de tonnes", a annoncé son directeur général, Hien Sié.
"Les perspectives sont très bonnes pour 2022", a-t-il poursuivi, soulignant que le trafic vers les pays de la région dépourvus de façade maritime (Burkina Faso, Mali et Niger) et dont les marchandises transitent par le port d'Abidjan, a également progressé "de 23 % dans l'ensemble".
La Côte d'Ivoire exporte notamment des produits agricoles, cacao en tête, mais aussi bananes, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou.
D'un coût de 400 millions d'euros, la construction du TC2 a été financée par le port autonome d'Abidjan et un consortium composé des groupes français Bolloré Africa Logistics et Bouygues, ainsi que de l'opérateur portuaire danois APM Terminals (Maersk). Le terminal a été bâti sur 35,5 hectares de superficie, est équipé de six portiques et 36 cavaliers électriques. Sa capacité annoncée est de 1,5 million d'EVP, soit la même que celle du terminal historique. Le TCS bénéficie d'un linéaire de quai de 1.100 mètres et d'un tirant d'eau de 18 mètres, suffisant pour accueillir les plus grands porte-conteneurs actuellement en service.
800.000 EVP par an
Quelque 800.000 EVP sont traités chaque année au port d'Abidjan qui connaît depuis 2012 une croissance annuelle moyenne de 12 %, portée par les produits agricoles, ainsi que les grands travaux d'infrastructures réalisés dans le pays.
Le trafic du port d'Abidjan, poumon économique de la Côte d'Ivoire, assurant 90 % de ses échanges extérieurs, "a augmenté en 2021 de 11,7 % pour atteindre 28,3 millions de tonnes", a annoncé son directeur général, Hien Sié.
"Les perspectives sont très bonnes pour 2022", a-t-il poursuivi, soulignant que le trafic vers les pays de la région dépourvus de façade maritime (Burkina Faso, Mali et Niger) et dont les marchandises transitent par le port d'Abidjan, a également progressé "de 23 % dans l'ensemble".
La Côte d'Ivoire exporte notamment des produits agricoles, cacao en tête, mais aussi bananes, hévéa, coton, mangue, papaye, coprah, noix de cajou.