Réagissant à la pétition lancée par le maire de la ville de Marseille portant sur la pollution des paquebots, Alain Mistre, le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille-Fos (UMF), a déploré que tous les efforts réalisés en matière de transition énergétique depuis quelques années soient restés méconnus.
Pour le président de l'Union maritime et fluviale de Marseille Fos (UMF), Alain Mistre, tous les progrès environnementaux effectués par les compagnies maritimes et par l'établissement portuaire de Marseille-Fos ne semblent pas avoir été perçus.
Il a rappelé janvier 2020, étape au cours de laquelle les navires ont dû se conformer à un combustible à 0,5 % de soufre. Autre échéance majeure selon lui dans la politique menée en faveur de la diminution des émissions polluantes des navires, l'approbation en juin dernier par le 78e Comité de protection du milieu marin de l’Organisation maritime Internationale (OMI) de la création d’une zone Seca couvrant l’ensemble de la mer Méditerranée.
"Un monde maritime plus vertueux au plan environnemental"
Alain Mistre a précisé "le passage de la Méditerranée en zone Seca prévu en 2025". Selon lui, "les associations professionnelles avaient commencé à travailler durement sur le sujet dès 2017 pour qu'il soit accepté par l’OMI".
À ces deux étapes majeures, le président de l'UMF a ajouté la connexion à Marseille dès 2025 des quais passagers au dispositif Cenaq (utilisé aujourd'hui par les navires assurant la desserte de la Corse), la propulsion au GNL pour les navires mais aussi la recherche dans les bio fuel et e-fuel. Alain Mistre a estimé que "ces grandes étapes montrent la volonté du monde maritime d’être plus vertueux au niveau environnemental."
Pour le président de l'UMF, la transition énergétique est à la fois "l'axe le plus consensuel mais le plus difficile à mettre en œuvre". Pour lui, Marseille-Fos présente le potentiel pour devenir "le port vert de référence en Méditerranée". GNL, Cenaq, passage au combustible à seulement 0,5 % de soufre… Autant de preuves pour le président de l'UMF que de nombreux efforts ont déjà été réalisés dans le port phocéen.
Renforcer le report modal
Et de rappeler que le GNL génère - 99 % d’oxydes de soufre (SOx) et de particules fines (PM), - 80 % d’oxydes d’azote (NOx) et - 20 % de dioxyde de carbone (CO2). Alain Mistre souligne en outre l'importance de renforcer le report modal via le train et la barge.
"La suite est à écrire ensemble, entreprises, autorité portuaire, dockers, élus locaux, citoyens, riverains… Il faut sortir des postures, dialoguer et avancer tous ensemble pour que Marseille-Fos soit un port qui allie développement économique et vertu environnementale, créations d’emploi et respect du cadre de vie", explique-t-il.
Il a rappelé janvier 2020, étape au cours de laquelle les navires ont dû se conformer à un combustible à 0,5 % de soufre. Autre échéance majeure selon lui dans la politique menée en faveur de la diminution des émissions polluantes des navires, l'approbation en juin dernier par le 78e Comité de protection du milieu marin de l’Organisation maritime Internationale (OMI) de la création d’une zone Seca couvrant l’ensemble de la mer Méditerranée.
"Un monde maritime plus vertueux au plan environnemental"
Alain Mistre a précisé "le passage de la Méditerranée en zone Seca prévu en 2025". Selon lui, "les associations professionnelles avaient commencé à travailler durement sur le sujet dès 2017 pour qu'il soit accepté par l’OMI".
À ces deux étapes majeures, le président de l'UMF a ajouté la connexion à Marseille dès 2025 des quais passagers au dispositif Cenaq (utilisé aujourd'hui par les navires assurant la desserte de la Corse), la propulsion au GNL pour les navires mais aussi la recherche dans les bio fuel et e-fuel. Alain Mistre a estimé que "ces grandes étapes montrent la volonté du monde maritime d’être plus vertueux au niveau environnemental."
Pour le président de l'UMF, la transition énergétique est à la fois "l'axe le plus consensuel mais le plus difficile à mettre en œuvre". Pour lui, Marseille-Fos présente le potentiel pour devenir "le port vert de référence en Méditerranée". GNL, Cenaq, passage au combustible à seulement 0,5 % de soufre… Autant de preuves pour le président de l'UMF que de nombreux efforts ont déjà été réalisés dans le port phocéen.
Renforcer le report modal
Et de rappeler que le GNL génère - 99 % d’oxydes de soufre (SOx) et de particules fines (PM), - 80 % d’oxydes d’azote (NOx) et - 20 % de dioxyde de carbone (CO2). Alain Mistre souligne en outre l'importance de renforcer le report modal via le train et la barge.
"La suite est à écrire ensemble, entreprises, autorité portuaire, dockers, élus locaux, citoyens, riverains… Il faut sortir des postures, dialoguer et avancer tous ensemble pour que Marseille-Fos soit un port qui allie développement économique et vertu environnementale, créations d’emploi et respect du cadre de vie", explique-t-il.