Les navires chargés de céréales ukrainiennes, au centre d'un enjeu mondial de sécurité alimentaire, étaient bloqués aux ports le 2 novembre après que Moscou a exigé des garanties de protection de la flotte russe dans le couloir de navigation dédié aux exportations.
Le président russe, Vladimir Poutine, a demandé le 1er novembre des "garanties" de protection de la flotte russe lors d’entretiens avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. Cette demande fait écho à des attaques de drones marins, non revendiquées à ce stade par l'Ukraine, qui ont frappé le 29 octobre des bâtiments de la flotte militaire russe dans la baie de Sébastopol, en touchant au moins un.
"Le couloir céréalier a besoin d'une protection fiable et à long terme", a réagi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
"La Russie doit clairement comprendre qu'elle recevra une réponse mondiale sévère à toute mesure qui perturbe nos exportations alimentaires", a-t-il ajouté. "C'est littéralement une question vitale pour des dizaines de millions de personnes."
En réponse aux attaques de drones, la Russie a annoncé se retirer de l'accord qui permettait l'exportation des millions de tonnes de céréales ukrainiennes via le Bosphore.
Recep Tayyip Erdogan, usant de ses liens préservés tant avec Moscou qu'avec Kiev pour se placer en garant avec l'ONU de l'accord de juillet sur l'exportation des céréales ukrainiennes s'était dit "confiant" sur les chances de parvenir à une solution.
Mais le Kremlin a refroidi ces espoirs en annonçant de son côté que l'accord ne pourrait reprendre effet que si Kiev présentait des "garanties réelles [...] que le corridor humanitaire ne sera pas utilisé à des fins militaires".
"Décision unilatérale"
En conséquence, le Centre de coordination conjointe basé en Turquie et chargé de l'application de l'accord a annoncé mardi soir la suspension de tous les mouvements de navires céréaliers mercredi. À l'unisson des alliés occidentaux et des Nations unies, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé "une décision unilatérale de la Russie qui nuit de nouveau à la sécurité alimentaire mondiale".
La Russie avait mis en garde le 31 octobre contre le "danger" qu'encourraient les vraquiers poursuivant sans son accord la navigation dans le couloir menant des ports ukrainiens au Bosphore, et vers la Méditerranée.
Le coordinateur de l'ONU, Amir Abdullah, avait souligné qu'aucun navire civil ne devait "devenir une cible militaire, ni être retenu en otage". "L'alimentation doit passer", avait ajouté le responsable soudanais.
Sur le terrain militaire, alors que c'est au sud, dans la région de Kherson, que les forces russes attendent depuis des semaines le lancement d'une attaque ukrainienne massive, un début de contre-offensive ukrainienne se dessinait sur le front est, plus au nord, ont déclaré des soldats engagés sur ce secteur.
A Kiev, après des frappes destructrices, l'approvisionnement en eau et en électricité a été rétabli le 1er novembre, alors que près de 80 % des habitants de la capitale s'étaient retrouvés sans eau et 350.000 foyers sans courant.
La Russie multiplie depuis début octobre les frappes de drones et de missiles contre les systèmes d'eau et d'électricité des villes ukrainiennes.
"Le couloir céréalier a besoin d'une protection fiable et à long terme", a réagi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
"La Russie doit clairement comprendre qu'elle recevra une réponse mondiale sévère à toute mesure qui perturbe nos exportations alimentaires", a-t-il ajouté. "C'est littéralement une question vitale pour des dizaines de millions de personnes."
En réponse aux attaques de drones, la Russie a annoncé se retirer de l'accord qui permettait l'exportation des millions de tonnes de céréales ukrainiennes via le Bosphore.
Recep Tayyip Erdogan, usant de ses liens préservés tant avec Moscou qu'avec Kiev pour se placer en garant avec l'ONU de l'accord de juillet sur l'exportation des céréales ukrainiennes s'était dit "confiant" sur les chances de parvenir à une solution.
Mais le Kremlin a refroidi ces espoirs en annonçant de son côté que l'accord ne pourrait reprendre effet que si Kiev présentait des "garanties réelles [...] que le corridor humanitaire ne sera pas utilisé à des fins militaires".
"Décision unilatérale"
En conséquence, le Centre de coordination conjointe basé en Turquie et chargé de l'application de l'accord a annoncé mardi soir la suspension de tous les mouvements de navires céréaliers mercredi. À l'unisson des alliés occidentaux et des Nations unies, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé "une décision unilatérale de la Russie qui nuit de nouveau à la sécurité alimentaire mondiale".
La Russie avait mis en garde le 31 octobre contre le "danger" qu'encourraient les vraquiers poursuivant sans son accord la navigation dans le couloir menant des ports ukrainiens au Bosphore, et vers la Méditerranée.
Le coordinateur de l'ONU, Amir Abdullah, avait souligné qu'aucun navire civil ne devait "devenir une cible militaire, ni être retenu en otage". "L'alimentation doit passer", avait ajouté le responsable soudanais.
Sur le terrain militaire, alors que c'est au sud, dans la région de Kherson, que les forces russes attendent depuis des semaines le lancement d'une attaque ukrainienne massive, un début de contre-offensive ukrainienne se dessinait sur le front est, plus au nord, ont déclaré des soldats engagés sur ce secteur.
A Kiev, après des frappes destructrices, l'approvisionnement en eau et en électricité a été rétabli le 1er novembre, alors que près de 80 % des habitants de la capitale s'étaient retrouvés sans eau et 350.000 foyers sans courant.
La Russie multiplie depuis début octobre les frappes de drones et de missiles contre les systèmes d'eau et d'électricité des villes ukrainiennes.