Cinq jours après le renflouement du porte-conteneurs échoué dans le canal de Suez, le flux de navires était revenu à la normale sur la voie d'eau.
Les embouteillages formés aux deux extrémités du canal de Suez après l'échouement le 23 mars du porte-conteneurs "Ever Given" sont désormais résorbés, a annoncé samedi l'Autorité du canal. Le trafic avait repris lundi 29 mars après que l'Ever Given, d'une capacité de 200 000 tonnes, a été renfloué avec l'aide d'experts internationaux. "L'ensemble des navires en attente depuis l'échouement du porte-conteneurs panaméen ont traversé" le canal, a précisé le 3 avril le président de l'Autorité du Canal de Suez (SCA), l'amiral Ossama Rabie.
Ses services ont compté 422 navires, chargés de 26 millions de tonnes de marchandises ayant été bloquées au nord et au sud de l'isthme. Au nombre de 61, les dernières unités en attente depuis le passage de l'"Ever Given" ont pu traverser le canal samedi de même que "24 nouveaux navires".
"Un grain de sable dans le commerce mondial"
Interrogé par le quotidien "Les Échos", Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, a minimisé l'événement qui a fait l'objet d'un large traitement médiatique. "Ce qui s'est passé n'est qu'un incident, un grain de sable dans le commerce mondial qui va continuer à se développer", a-t-il affirmé, reconnaissant néanmoins que l'événement "rajoute de la pression à une situation déjà tendue" dans le commerce mondial.
"C'est la première fois qu'un navire de cette taille bloque le canal. Mais ce n'est lié ni à la dimension du canal, ni à celle du bateau. Il s'agit juste d'une erreur humaine" qui va encore perturber les flux pendant "quelques jours", a estimé le dirigeant.
Pour le patron de l'armement français, "ce n'est pas parce qu'un commandant, seul maître à bord, a fait une erreur de navigation que l'on va remettre en cause toute la mondialisation", a-t-il résumé. "Ce que je retiens surtout de cet incident, c'est qu'il a révélé à tout le monde l'importance du transport maritime, son caractère indispensable à l'économie mondiale", a souligné Rodolphe Saadé.
"La tension est devenue excessivement forte sur le transport maritime", a insisté le PDG de CMA CGM. "Nos coûts ont augmenté du fait de cette forte demande mais ils ont été compensés par des taux de fret élevés. Je pense que cela va continuer jusqu'au troisième trimestre", a souligné Rodolphe Saadé.
Ses services ont compté 422 navires, chargés de 26 millions de tonnes de marchandises ayant été bloquées au nord et au sud de l'isthme. Au nombre de 61, les dernières unités en attente depuis le passage de l'"Ever Given" ont pu traverser le canal samedi de même que "24 nouveaux navires".
"Un grain de sable dans le commerce mondial"
Interrogé par le quotidien "Les Échos", Rodolphe Saadé, PDG de CMA CGM, a minimisé l'événement qui a fait l'objet d'un large traitement médiatique. "Ce qui s'est passé n'est qu'un incident, un grain de sable dans le commerce mondial qui va continuer à se développer", a-t-il affirmé, reconnaissant néanmoins que l'événement "rajoute de la pression à une situation déjà tendue" dans le commerce mondial.
"C'est la première fois qu'un navire de cette taille bloque le canal. Mais ce n'est lié ni à la dimension du canal, ni à celle du bateau. Il s'agit juste d'une erreur humaine" qui va encore perturber les flux pendant "quelques jours", a estimé le dirigeant.
Pour le patron de l'armement français, "ce n'est pas parce qu'un commandant, seul maître à bord, a fait une erreur de navigation que l'on va remettre en cause toute la mondialisation", a-t-il résumé. "Ce que je retiens surtout de cet incident, c'est qu'il a révélé à tout le monde l'importance du transport maritime, son caractère indispensable à l'économie mondiale", a souligné Rodolphe Saadé.
"La tension est devenue excessivement forte sur le transport maritime", a insisté le PDG de CMA CGM. "Nos coûts ont augmenté du fait de cette forte demande mais ils ont été compensés par des taux de fret élevés. Je pense que cela va continuer jusqu'au troisième trimestre", a souligné Rodolphe Saadé.