"Cette expansion renforce notre engagement pour un avenir maritime durable. Car oui, ce n’est que le début. Nous comptons bien poursuivre notre lancée et aller encore plus loin", a signalé à cette occasion Diana Mesa, directrice générale et cofondatrice avec Guillaume Le Grand, qui assure la présidence, de TransOceanic Wind Transport (TOWT).
Comme pour ses deux premiers navires, TOWT, compagnie basée au Havre mais d'origine bretonne, a fait appel au chantier naval Piriou, basé à Concarneau (Finistère), pour construire ses six futurs navires, jumeaux des deux premiers, dont la mise en service est prévue au courant de l'été.
Livraison entre 2026 et 2027
Selon TOWT, sa flotte offira une réelle alternative aux chargeurs cherchant à décarboner avec sa proposition commerciale permettant d'abattre 95 % de réduction des émissions de C02 par rapport à des porte-conteneurs à propulsion fossile.
A huit navires, la compagnie contribuera ainsi "à économiser environ 40.000 tonnes de CO2", selon le communiqué de presse.
La construction des voiliers-cargos, qui devrait être livrés entre 2026 et 2027, est notamment financée par la Caisse des Dépôts et Consignations, le CIC, Bpifrance, mais aussi grâce à une "levée de fonds citoyenne" (sur la plateforme d'investissement responsable Lita) de 5 M€.
L’armateur vise 60 M€ de chiffre d'affaires d’ici 2028 ainsi que la création de 150 emplois directs.
La rédaction (avec AFP)