Avec un trafic global 2022 en progression de 12,5 % en tonnage et plus de 3.000 escales, les ports de Caen-Ouistreham, Cherbourg et Dieppe ont le vent en poupe.
L’adaptation au Brexit, l’investissement dans les énergies marines renouvelables et la diversification des trafics conventionnels expliquent le bon bilan de l’année 2022, selon Ports de Normandie, gestionnaire des ports régionaux de Caen-Ouistreham, Cherbourg et Dieppe.
"Incontestablement un bon cru", selon le syndicat mixte. Les résultats cumulés ont progressé par rapport à 2021 de 12,5 % en tonnage, à 7 millions de tonnes et de 7 % pour les escales, à 3.219 navires accueillis. Le trafic passagers – transmanche et croisière – a également progressé de 215 % par rapport à 2021, à 1,7 million de voyageurs en 2022, sans pour autant retrouver le trafic de 2019, à 2 millions.
Le transmanche a retrouvé des couleurs
2022 a été une année de croissance pour l’activité transmanche, le cœur de métier historique des trois ports, avec + 200 % en passagers, "grâce à un retour massif de la clientèle britannique en très haute saison et à un marché irlandais revenu au niveau de 2019", analyse Ports de Normandie.
L’Irlande a quasiment retrouvé le niveau de 2019, avec 271.708 passagers transportés. Mais l’Angleterre, avec 1,282 million de passagers enregistrés, connaît une baisse de 21 %. Autre rebond, la croisière : 2022 a été une année record avec 70 escales, essentiellement à Cherbourg et 190.042 passagers accueillis.
Le fret transmanche progresse de 5 % en tonnage, à 5,631 millions de tonnes, malgré le recul de 4,5 % du nombre de poids lourds transportés sur les ferries (209.597 unités) y compris en non accompagné (- 3 % à 69.253 unités).
Après la crise sanitaire, le surstockage de fin 2020 et le Brexit, les échanges avec l’Angleterre ont progressé de 15,25 % en tonnage et de 1,60 % en unités. En revanche, note Ports de Normandie, le marché irlandais a reculé de 8 % en tonnage et de 12 % en unités, en raison de "la concurrence accrue pour le port de Cherbourg sur les routes maritimes directes, la variété des compagnies et des navires de plus en plus déficitaires".
Dynamisme des frets conventionnels
Côté fret conventionnel, la dynamique s’est poursuivie avec une croissance de 60 % en tonnage, à 1,403 million de tonnes. Et ce, dans toutes les filières : à 455.589 tonnes, l’agro-alimentaire progresse de 56 %, essentiellement porté par l’exportation des céréales via le port de Caen-Ouistreham (375.078 tonnes, soit + 87 %).
L’importation des protéagineux pour Prolein-Olatein à Dieppe a repris, comme celle de nourriture animale à Caen-Ouistreham, qui a vu les importations d’engrais chuter à 35.180 tonnes.
Les EMR dopent le secteur de la construction, à 742.108 tonnes, avec une progression de 88 %. C’est par le port de Cherbourg que sont expédiés les matériaux de carrière destinés au champ éolien en mer de Fécamp (+ 15,65 % à 311.413 tonnes) et à Dieppe, l’activité de graves de mer s’est consolidée à 387.085 tonnes.
L’importation de bois a connu un retrait de 31 % à 24.355 tonnes, lié à "un recul des bois du Nord". Enfin, les ports ont diversifié leurs trafics, avec l’attapulgite (argile) et le broyat de pneus à Caen-Ouistreham ou l’éolien terrestre à Dieppe.
Ces résultats "confirment la pertinence de notre stratégie d’investissements", commente Ports de Normandie qui veut "aller encore plus loin".
Entre 2007 et 2022, le syndicat mixte qui regroupe les collectivités (région Normandie, départements du Calvados, de la Manche et de Seine-Maritime et les agglomérations de Caen-la-Mer, Le Cotentin et Dieppe Maritime) avait investi 435 millions d’euros. Près de 61 millions d’euros sont déjà prévus en 2023 dans les aménagements portuaires, comme le terminal multimodal de Cherbourg.
"Incontestablement un bon cru", selon le syndicat mixte. Les résultats cumulés ont progressé par rapport à 2021 de 12,5 % en tonnage, à 7 millions de tonnes et de 7 % pour les escales, à 3.219 navires accueillis. Le trafic passagers – transmanche et croisière – a également progressé de 215 % par rapport à 2021, à 1,7 million de voyageurs en 2022, sans pour autant retrouver le trafic de 2019, à 2 millions.
Le transmanche a retrouvé des couleurs
2022 a été une année de croissance pour l’activité transmanche, le cœur de métier historique des trois ports, avec + 200 % en passagers, "grâce à un retour massif de la clientèle britannique en très haute saison et à un marché irlandais revenu au niveau de 2019", analyse Ports de Normandie.
L’Irlande a quasiment retrouvé le niveau de 2019, avec 271.708 passagers transportés. Mais l’Angleterre, avec 1,282 million de passagers enregistrés, connaît une baisse de 21 %. Autre rebond, la croisière : 2022 a été une année record avec 70 escales, essentiellement à Cherbourg et 190.042 passagers accueillis.
Le fret transmanche progresse de 5 % en tonnage, à 5,631 millions de tonnes, malgré le recul de 4,5 % du nombre de poids lourds transportés sur les ferries (209.597 unités) y compris en non accompagné (- 3 % à 69.253 unités).
Après la crise sanitaire, le surstockage de fin 2020 et le Brexit, les échanges avec l’Angleterre ont progressé de 15,25 % en tonnage et de 1,60 % en unités. En revanche, note Ports de Normandie, le marché irlandais a reculé de 8 % en tonnage et de 12 % en unités, en raison de "la concurrence accrue pour le port de Cherbourg sur les routes maritimes directes, la variété des compagnies et des navires de plus en plus déficitaires".
Dynamisme des frets conventionnels
Côté fret conventionnel, la dynamique s’est poursuivie avec une croissance de 60 % en tonnage, à 1,403 million de tonnes. Et ce, dans toutes les filières : à 455.589 tonnes, l’agro-alimentaire progresse de 56 %, essentiellement porté par l’exportation des céréales via le port de Caen-Ouistreham (375.078 tonnes, soit + 87 %).
L’importation des protéagineux pour Prolein-Olatein à Dieppe a repris, comme celle de nourriture animale à Caen-Ouistreham, qui a vu les importations d’engrais chuter à 35.180 tonnes.
Les EMR dopent le secteur de la construction, à 742.108 tonnes, avec une progression de 88 %. C’est par le port de Cherbourg que sont expédiés les matériaux de carrière destinés au champ éolien en mer de Fécamp (+ 15,65 % à 311.413 tonnes) et à Dieppe, l’activité de graves de mer s’est consolidée à 387.085 tonnes.
L’importation de bois a connu un retrait de 31 % à 24.355 tonnes, lié à "un recul des bois du Nord". Enfin, les ports ont diversifié leurs trafics, avec l’attapulgite (argile) et le broyat de pneus à Caen-Ouistreham ou l’éolien terrestre à Dieppe.
Ces résultats "confirment la pertinence de notre stratégie d’investissements", commente Ports de Normandie qui veut "aller encore plus loin".
Entre 2007 et 2022, le syndicat mixte qui regroupe les collectivités (région Normandie, départements du Calvados, de la Manche et de Seine-Maritime et les agglomérations de Caen-la-Mer, Le Cotentin et Dieppe Maritime) avait investi 435 millions d’euros. Près de 61 millions d’euros sont déjà prévus en 2023 dans les aménagements portuaires, comme le terminal multimodal de Cherbourg.