Le départ brutal de DFDS et son service roulier avec la Turquie a laissé un grand vide sur le port de Toulon, qui partait pour boucler une nouvelle très bonne année. L'heure est à la recherche de nouveaux trafics, avec une volonté de diversification.
"Au 30 septembre, tous les indicateurs sont au vert". À Toulon, rien ne laissait présager le "coup de tonnerre" du départ de DFDS à Sète. Même son directeur ne l'avait pas vu venir. "Nous sommes en plein paradoxe, constate Jérôme Giraud, au moment de dresser le bilan des neuf premiers mois de 2019. Il y a quelques semaines, nous envisagions l'avenir avec sérénité. Tout est remis en question".
Pourtant, cette liaison en navire roulier entre Brégaillon et le port turc de Pendik initiée par UN Roro en 2010 "avait trouvé sa place", avec près de 70.000 remorques et un million de tonnes l'année dernière. "Nous étions leader sur des liaisons entre la Turquie et la Méditerranée occidentale, avance le directeur exécutif des Ports de la rade de Toulon. Et deuxième pour la Méditerranée tout court derrière un port de Trieste, hors catégorie".
Pourtant, cette liaison en navire roulier entre Brégaillon et le port turc de Pendik initiée par UN Roro en 2010 "avait trouvé sa place", avec près de 70.000 remorques et un million de tonnes l'année dernière. "Nous étions leader sur des liaisons entre la Turquie et la Méditerranée occidentale, avance le directeur exécutif des Ports de la rade de Toulon. Et deuxième pour la Méditerranée tout court derrière un port de Trieste, hors catégorie".