Toulon, qui se remet difficilement du départ de DFDS pour Sète en 2019, cherche de nouveaux courants de trafics. Après les escales spots de car-carriers en 2020, une première ligne régulière dédié aux véhicules neufs s’est amarrée en septembre 2022 et des pourparlers sont engagés portant sur l’accueil d’un deuxième service avec Renault.
Quelques mois seulement après avoir quitté la direction du développement du port de Marseille-Fos pour diriger les concessions portuaires varoises pour le compte de Toulon Provence Méditerranée, Christine Rosso dresse un premier bilan de l’activité et fixe le cap pour l'établissement.
"Le port de Toulon s’inscrit dans la stratégie fixée par la métropole, l’autorité concédante, en développant les trafics passagers de façon raisonnable et raisonnée tout en tenant compte de l’acceptabilité sociale et sociétale. Quant au fret, nous entendons développer le ro-ro, le vrac et les colis lourds"; rappelle la directrice du port de Toulon.
Plus précisément, elle annonce viser "des flux spécifiques axés sur les liaisons intra-méditerranéennes à l’image du modèle développé par TAS (Terminal Automobiles Services) qui, depuis septembre dernier, accueille une ligne régulière de Neptune qui dessert Vigo-Toulon et Alger à raison d’une escale tous les jours pour le constructeur Stellantis".
Christine Rosso dévoile que des pourparlers sont également en cours avec Renault pour une nouvelle ligne régulière", annonce. Ainsi, de janvier à fin septembre 2022, 14.000 véhicules neufs ont roulé sur le bitume varois.
200.000 passagers supplémentaires
Aux côtés de TAS, l’outsider, et du manutentionnaire historique CGMV, désormais présidée par Pascal Ponsart, ancien directeur export des Ciments Vicat, le port entend investir dans le réaménagement des terre-pleins en particulier le quai à colis lourds (quai CNIM) dès 2023. Avec 330.000 tonnes de fret traitées sur les neuf premiers mois de 2022, l’activité roll demeure stable.
"En un an, les tonnages de vracs et de colis lourds ont doublé passant de 22.000 à 41.000 tonnes avec des perspectives intéressantes", annonce Christine Rosso qui entend bien réussir à remettre Brégaillon sur de bons rails en exploitant le potentiel du terminal ferroviaire.
À fin septembre, Toulon a conquis 200.000 passagers supplémentaires comparé à la même période de 2021, totalisant 1,5 million de passagers ferries sur les îles – Corse, Baléares et Sardaigne – desservies par Corsica Ferries. En neuf mois, 110 000 croisiéristes ont fait escale à Toulon, une activité en retrait comparé à 2019 (125.000).
Chose étonnante, 17 des 99 escales de paquebots comptabilisées ont été déroutées depuis Marseille en raison des conditions météorologiques. "Nous avons accueilli de nouvelles compagnies clientes : Ponant, Virgin Voyages et Carnival.
Fourniture d'électricité à partir d'hydrogène
Parmi ces escales, 61% se situent dans le segment haut de gamme. Nous avons bénéficié d’une programmation ininterrompue depuis la reprise en avril", analyse la directrice des ports de la rade de Toulon. L'établissement engagé dans le programme régional "Escale zéro fumée" annonce la livraison en avril 2023 du courant de quai au terminal TCA en centre-ville.
Un investissement qui sera suivi de la pose sur l'aire de stationnement préembarquement d’ombrières dotées de panneaux photovoltaïques.
L'année 2023 aura valeur de test pour le courant de quai et, en parallèle, Toulon accélère sur le projet "Stanbhy" qui permettra de délivrer du courant à partir d'un groupe électrogène fonctionnant à l’hydrogène. Il sera installé à Brégaillon et offrira une solution à tous types de navires en hivernage.
"Le port de Toulon s’inscrit dans la stratégie fixée par la métropole, l’autorité concédante, en développant les trafics passagers de façon raisonnable et raisonnée tout en tenant compte de l’acceptabilité sociale et sociétale. Quant au fret, nous entendons développer le ro-ro, le vrac et les colis lourds"; rappelle la directrice du port de Toulon.
Plus précisément, elle annonce viser "des flux spécifiques axés sur les liaisons intra-méditerranéennes à l’image du modèle développé par TAS (Terminal Automobiles Services) qui, depuis septembre dernier, accueille une ligne régulière de Neptune qui dessert Vigo-Toulon et Alger à raison d’une escale tous les jours pour le constructeur Stellantis".
Christine Rosso dévoile que des pourparlers sont également en cours avec Renault pour une nouvelle ligne régulière", annonce. Ainsi, de janvier à fin septembre 2022, 14.000 véhicules neufs ont roulé sur le bitume varois.
200.000 passagers supplémentaires
Aux côtés de TAS, l’outsider, et du manutentionnaire historique CGMV, désormais présidée par Pascal Ponsart, ancien directeur export des Ciments Vicat, le port entend investir dans le réaménagement des terre-pleins en particulier le quai à colis lourds (quai CNIM) dès 2023. Avec 330.000 tonnes de fret traitées sur les neuf premiers mois de 2022, l’activité roll demeure stable.
"En un an, les tonnages de vracs et de colis lourds ont doublé passant de 22.000 à 41.000 tonnes avec des perspectives intéressantes", annonce Christine Rosso qui entend bien réussir à remettre Brégaillon sur de bons rails en exploitant le potentiel du terminal ferroviaire.
À fin septembre, Toulon a conquis 200.000 passagers supplémentaires comparé à la même période de 2021, totalisant 1,5 million de passagers ferries sur les îles – Corse, Baléares et Sardaigne – desservies par Corsica Ferries. En neuf mois, 110 000 croisiéristes ont fait escale à Toulon, une activité en retrait comparé à 2019 (125.000).
Chose étonnante, 17 des 99 escales de paquebots comptabilisées ont été déroutées depuis Marseille en raison des conditions météorologiques. "Nous avons accueilli de nouvelles compagnies clientes : Ponant, Virgin Voyages et Carnival.
Fourniture d'électricité à partir d'hydrogène
Parmi ces escales, 61% se situent dans le segment haut de gamme. Nous avons bénéficié d’une programmation ininterrompue depuis la reprise en avril", analyse la directrice des ports de la rade de Toulon. L'établissement engagé dans le programme régional "Escale zéro fumée" annonce la livraison en avril 2023 du courant de quai au terminal TCA en centre-ville.
Un investissement qui sera suivi de la pose sur l'aire de stationnement préembarquement d’ombrières dotées de panneaux photovoltaïques.
L'année 2023 aura valeur de test pour le courant de quai et, en parallèle, Toulon accélère sur le projet "Stanbhy" qui permettra de délivrer du courant à partir d'un groupe électrogène fonctionnant à l’hydrogène. Il sera installé à Brégaillon et offrira une solution à tous types de navires en hivernage.