Les chantiers navals allemands de MV Werften à Wismar, dans le nord du pays, en faillite depuis janvier 2022 à cause de la pandémie de Covid-19, ont été rachetés par le constructeur Thyssenkrupp Marine System, qui y fabriquera des sous-marins.
"Thyssenkrupp Marine Systems reprend le site de MV Werften à Wismar", a affirmé Thyssenkrupp, sans préciser le montant de la transaction. Les chantiers navals, jusqu'alors spécialisés dans la construction de bateaux de croisière, vont fabriquer des sous-marins "dès le courant de l'année 2024", poursuit le sidérurgiste allemand.
Selon le quotidien économique "Handelsblatt", les chantiers devraient profiter de commandes de l'armée allemande, lancée dans un vaste plan de modernisation suite à la guerre en Ukraine.
L'entreprise cherchait un repreneur depuis la faillite de son propriétaire, le groupe asiatique de loisirs et de voyage Genting HK, frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus. "Nous venons à Wismar pour offrir de réelles perspectives [...] au site et à ses habitants", a déclaré Oliver Burkhard, président de Thyssenkrupp Marine System.
Entre "800 et 1.500 salariés" devraient être embauchés par le groupe, en fonction des commandes qu'il recevra, selon un accord conclu avec le syndicat IG Metall. La "priorité" sera donnée aux anciens salariés de Genting.
20 milliards d’euros pour la marine
La coalition gouvernementale allemande du social-démocrate Olaf Scholz a fait voter récemment une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d'euros pour remettre à niveau l'armée allemande, minée par le sous-équipement. Près de 20 milliards de ce fonds seront investis dans la marine.
À Wismar, la question de l'avenir du "Global Dream", un des plus gros bateaux de croisière du monde, initialement destiné à Genting, n'est toujours pas tranchée : inachevé, le navire attend dans un hangar de trouver un nouveau propriétaire.
Le bateau, au coût total évalué à 1,5 milliard d'euros, est achevé "à 75 %", selon la direction des chantiers, mais a besoin de 600 millions d'euros pour être terminé.
Quelque 2.000 salariés étaient employés par les chantiers MV Werften répartis entre les ports de Stralsund, Rostock et Wismar, tous situés en Poméranie occidentale. Des solutions de poursuite d'activité sont également en bonne voie pour les sites de Rostock et Stralsund.
Selon le quotidien économique "Handelsblatt", les chantiers devraient profiter de commandes de l'armée allemande, lancée dans un vaste plan de modernisation suite à la guerre en Ukraine.
L'entreprise cherchait un repreneur depuis la faillite de son propriétaire, le groupe asiatique de loisirs et de voyage Genting HK, frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus. "Nous venons à Wismar pour offrir de réelles perspectives [...] au site et à ses habitants", a déclaré Oliver Burkhard, président de Thyssenkrupp Marine System.
Entre "800 et 1.500 salariés" devraient être embauchés par le groupe, en fonction des commandes qu'il recevra, selon un accord conclu avec le syndicat IG Metall. La "priorité" sera donnée aux anciens salariés de Genting.
20 milliards d’euros pour la marine
La coalition gouvernementale allemande du social-démocrate Olaf Scholz a fait voter récemment une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d'euros pour remettre à niveau l'armée allemande, minée par le sous-équipement. Près de 20 milliards de ce fonds seront investis dans la marine.
À Wismar, la question de l'avenir du "Global Dream", un des plus gros bateaux de croisière du monde, initialement destiné à Genting, n'est toujours pas tranchée : inachevé, le navire attend dans un hangar de trouver un nouveau propriétaire.
Le bateau, au coût total évalué à 1,5 milliard d'euros, est achevé "à 75 %", selon la direction des chantiers, mais a besoin de 600 millions d'euros pour être terminé.
Quelque 2.000 salariés étaient employés par les chantiers MV Werften répartis entre les ports de Stralsund, Rostock et Wismar, tous situés en Poméranie occidentale. Des solutions de poursuite d'activité sont également en bonne voie pour les sites de Rostock et Stralsund.