STX : "Nous avons fait notre devoir", aux gouvernements de décider

Le patron de Fincantieri a estimé que son groupe avait "fait son devoir" en faisant une offre sur les chantiers navals STX France mais qu'il revenait désormais aux gouvernements de décider, Rome se disant de son côté "confiant" quant à un accord.
"Nous avons fait notre devoir. Maintenant la décision revient aux gouvernements. J'attends avec espoir et confiance la rencontre du 27 septembre entre le chef du gouvernement italien, Paolo Gentiloni, et le président français, Emmanuel Macron", a déclaré mardi 19 septembre le patron de Fincantieri, Giuseppe Bono, à Trieste, au sujet des chantiers navals STX France.
Paolo Gentiloni s'est dit pour sa part "confiant" que "des solutions soient trouvées", lors d'une conférence à New York. "Nous sommes en train de travailler et nous espérons parvenir à une solution bonne pour tous, en particulier dans une perspective européenne. Je crois que nous réussirons", a souligné de son côté le ministre du Développement économique, Carlo Calenda, à Rome.
Giuseppe Bono a martelé que Fincantieri était "une entreprise ayant une crédibilité dans le monde entier". Il a ainsi rappelé qu'au-delà de la question de l'ampleur de sa participation dans STX France, les Français n'avaient "jamais dit ne pas vouloir de Fincantieri. Ils ont toujours dit qu'ils voulaient de nous. Donc la crédibilité, l'entreprise l'a", a-t-il dit. "Le reste est politique", a-t-il ajouté, en marge d'une assemblée de la Confindustria, le principal syndicat du patronat italien.

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